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Bach to the Future  (La Dolce Volta)  mars 2019

"Les gens sont comme des vitraux. Ils brillent tant qu'il fait soleil, mais, quand vient l'obscurité, leur beauté n'apparaît que s'ils sont illuminés de l'intérieur". Élisabeth Kubler-Ross

"Je voulais imaginer comment la musique de Jean-Sébastien Bach pouvait passer les siècles au-delà de toutes contingences musicologiques. Faire quelque chose qui soit vraiment aux antipodes de mes précédents albums, et essayer de remettre en phase l’instrument et la musique.

Ma démarche met en lumière plusieurs paradoxes : le fait d’interpréter des œuvres clé du protestantisme dans l’un des lieux les plus emblématiques du catholicisme, tout d’abord, mais aussi de les restituer sur un instrument pour le moins éloigné de la facture baroque et classique. Tout cela pose en effet question. Toutefois, la plus importante interrogation demeure, à mes yeux, celle de l’authenticité en musique. Je vous avoue que ce concept me paraît bien souvent un leurre… Jouer Bach dans ce contexte implique, donc, de trouver un nouvel équilibre afin de préserver l’esprit et la lettre de la musique. L’un ne va pas sans l’autre.

Tout interprète joue avec les instruments de son temps et celui dont je dispose, ici, à Notre-Dame, est exceptionnel. Il ne peut et ne doit lutter contre le passé, mais au contraire l’assimiler pour mieux s’en inspirer puis trouver son chemin personnel. Ce n’est pas d’authenticité qu’il faudrait parler, mais plus sobrement, de sincérité." Olivier Latry

La musique de Bach est éternelle. Poncif ? Non... Son intemporalité se trouve, peut-être plus que chez tout autre compositeur, dans l’interprétation, dans l’équilibre que l’on peut en donner. Qu’importe l’instrument, on peut très bien jouer du Bach au saxophone, la question n’est pas là. Elle se trouve dans cette interprétation, celle qui est le reflet de l’âme du musicien traversé par l’esprit du compositeur. C’est peut-être là que se trouve le plus grand des génies du Kapellmeister.

Pour ce disque, Olivier Latry joue sur les grandes orgues Cavaillé-Coll de Notre Dame de Paris. Un instrument qu’il connaît bien puisqu’il est titulaire des orgues de Notre-Dame de Paris depuis 33 ans. Un instrument avec une acoustique exceptionnelle donnant de véritables dynamiques au son. Cet orgue a une profondeur de son incroyable (ah ces graves...), une grande palette de timbres et semble émettre 1000 vibrations.

L’idée d’enregistrer des pièces de Bach sur ce grand orgue est une idée qui trotte dans la tête de l’organiste depuis de très longues années. Pour lui, un pari pour le moins osé : "l’orgue ici est un instrument symphonique gigantesque, si on le compare à certains instruments que Bach a pu jouer, on est du compte, à l’opposé de celle historiquement informée."

Un pari audacieux donc (l’audace, un qualificatif qui sied parfaitement à cet excellent musicien), presque courageux, provocateur en tout cas, obligeant un choix d’œuvres spécifiques (du fait de l’instrument, de la réverbération de la cathédrale...) mais qui ne doit absolument pas occulter la virtuosité, l’intelligence musicale d’Olivier Latry.

Il y a ce sens du phrasé, des contrastes, de la mise en lumière, les versions de la Passacaille en fugue en ut mineur BWV 582, la fantaisie en sol mineur BWV 542, du choral Herzlich tout mich verlangen BWV727, du ricercare BWV 1079, de la fugue en sol mineur BWV 578, de la célèbre toccata et fugue en ré mineur BWV 565 ... sont brillantes. Un sentiment de puissance se dégage, mais une puissance totalement maîtrisée jusqu’à la moindre expression, jusqu’à la moindre subtilité. Oserions-nous un : dieu que c’est beau ?

 

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La chronique de l'album Litz : Inspirations de Olivier Latry

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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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