Un bon festival comportant forcément son lot de groupes inconnus, direction la Maroquinerie.
Si les têtes d'affiche sont ailleurs, en d'autres lieux, il va sans dire que Keith, combo anglais (Peux on faire du rock aujourd'hui et ne pas l'être ?) en devenir, surprend son monde. Goguenards du haut de leur vingtaine d'années, les quatre britons envoie la sauce, comme on dit.
Méconnus ici bas, Keith s'affirme comme la nouvelle révélation de Manchester, en variant avant tout les plaisirs, entre dub, rock et folk. "Je parle le français très mal" prévient Oli Bayston (chant piano, guitares). Et pourtant, Keith parvient à imposer des pop songs gentiment musclées comme "Mona lisa's child" et "Faces"
Si l'ensemble n'est certes pas fulgurant d'originalité (un groupe à guitare, encore un), Keith séduit le public, peu nombreux mais tout de même présent. C'est déjà ca comme on dit.
Alternant les claviers et les riffs, Oli s'impose bien évidemment comme le leader naturel d'un groupe aux chansons taillées pour la scène. Reste à voir la teneur de l'album à sortir dans les semaines prochaines, Hold that gun, pour vérifier sur platine les superlatifs d'outre Manche.
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