- Le Marseillais, après avoir passé tout un été à chanter sur les festivals de rock (en France et en Europe), se trouva fort dépourvu lorsque la bise fut venue …
C'est ainsi que les "cinq conducteurs du dimanche" (plutôt six en fait!) ont décidés de se brancher sur les ondes du Poste à Galène.
Endroit plutôt intimiste et chaleureux puisque étant une ancienne grange l'endroit est assez petit mais bon pour la centaine de personnes qui était présente ce soir là, l'intérêt était tout autre : voir les fameux The Sunday Drivers.
-Et bien danser maintenant !
Pas de première partie, la bande venue d'Espagne emmené par Jero Romero entre sobrement sur scène et commence leur concert par "I ain't down" très pop-(love)-folk acidulé.
A la fin de celle-ci Jero prends la parole et lance un "C'est pour nous…euh… notre premier tour de France,… euh...et notre première fois à Marseille merci beaucoup d'être ici !". Certains que le public a bien compris qu'ils chantent mieux en anglais qu'ils ne parlent en français mais qu'importe l'essentiel n'était pas là.
Leur style est bien entendu tiré de la grande période brit-pop-(peace and love) des années 60-70 qui sonne le retour d'une tendance musicale légère, limite berçante, voir rafraîchissante (malgré les 50 degrés qui régnaient au Poste à Galène !).
Mélangé à des rythmes entraînant avec un étrange et non moins virevoltant Julian Maeso aux commandes de son orgue Hammond donnait à "Hate yourself" et "Can't you see" une saveur particulière. On se laisse facilement entraîné par l'instant, plus, c'est même très agréable.
Par la suite, le groupe poursuivit avec un très joli et sulfureux "Love, your love", un morceau qui donne tout son sens à leur coté romantique (idéale pour les soirées au coin de la cheminée! Testé et approuvée… !)
On a même droit aussi à un titre de l'ancien album Time, time, time que tous les fans connaissent tellement bien… : c'est à dire 2 personnes… ! À croire que le public s'est focalisé sur l'album de leur révélation…
Après que le titre et très célèbre "On my mind" fut déroulé tel un tapis rouge des grands soirs, et repris en cœur par l'ensemble du public, Jero Romero finit (après le rappel) par un duo avec le gallois Lyndon Parish, (et oui un anglais !) le discret 6ème homme de la bande.
"Dark does die" est une très belle ballade acoustique un peu comme pour nous dire au revoir de la façon la plus douce qu'il soit…..et bien en fait…non !
Sitôt le briquet éteint et remis dans la poche du jeans, ils entament une étonnante reprise très rock'n'roll des Led Zeppelin !
Qui l'aurait cru les popistes se lâchent et nous en mettent pleins les oreilles pendant près de 3 minutes… Visiblement heureux d'être sur scène ils ont eu le privilège de le communiquer à un public enthousiaste.
Le temps d'un concert on se serait cru sur l'herbe verte, la chaleur du soleil et la fraîcheur des douces mélodie berçant nos vacances…c'était donc ça l'essentiel : un bon moment tout simplement.
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