C’est dans la chaleur de la salle Guy Poirieux que s’est tenu, samedi 30 mars, le concert des Sheriff et de Novatom. Je te parle de chaleur lecteur, pas seulement celle due à la météo, mais aussi celle du public venu massivement à cette soirée organisée par l’association Soleil Levant.
L’association n’en est pas à son coup d’essai et après Les Ramoneurs de menhirs entre autre, elle a encore une fois démontrée que l’on pouvait organiser un concert de qualité dans "une petite ville de province", je le dis d’autant plus facilement que j’y habite, que je suis fier et très heureux d’y habiter. Une organisation avec des sourires, un service de sécurité toujours souriant malgré l’ambiance festive et débordante.
J’ai pu facilement accéder aux loges où j’étais attendu par Olivier, chanteur emblématique des Sheriff pour une petite interview, que je te laisse la joie de découvrir.
Pour la première partie, c’est un groupe local, Novatom, qui aura cette lourde mission et tu sais quoi, j’ai pris une putain de grosse baffe dans la tête !
On m’avait présenté ça comme de la pop rock électro… OK pourquoi pas mais je ne voyais pas le rapport avec Les Sheriff. Il s’avère que je connais, un peu, le bassiste du groupe, Emmanuel. J’avais un peu peur. Et boum, je me suis fait exploser la tronche par un rock surpuissant, avec de l’électro, une touche d’indu et un chanteur qui envoie du bois.
Leur album Misty Silhouettes, sorti en septembre 2018 sur le label AntiStatik reprend 9 morceaux qui envoie et ils savent aussi toucher par leur ambiance planante. Une très belle surprise et qui a bien bien chauffé la salle et tu sais quoi, comme je ne suis pas vache avec toi, j’ai aussi été voir le bassiste dans son échoppe d’instruments de musique pour lui poser des questions sur ce trio atypique, formé de trois frères !
Viennent ensuite Les Sheriff, ceux qui étaient attendus, dont par moi, 24 ans leur concert à Sail-sous-Couzan. Une fois encore, il n’y a pas d’âge pour le rock’n’roll, tous les standards du groupe sont repris avec une pêche de folie, trois rappels ont eu raison du public et du groupe, crevé mais ravi d’être sur scène. Les pogo et les slam s’enchaînent et qu’est-ce que c’est bon à voir, à vivre !
Je suis reparti rincé, avec une banane sur le visage et des décibels pleins les oreilles. Et vivement l’année prochaine ! |