Dumas fait partie de cette nouvelle scène québécoise qui commence à s'exporter chez nous. Il atterrit en France avec dans la poche son "nouvel" album, Le cours des jours.
Sorti en 2003 de l'autre côté de l'Atlantique celui-ci ne comportait alors que 12 titres. Mais en traversant l'océan il s'est agrémenté d'une treizième chanson ("Ferme la radio") qui figurait sur un quatre titres sorti en 2004.
Précédé d'une solide réputation au Québec où il remplit les salles et a reçu un Felix en 2005 dans la catégorie "Spectacle de l'année" comme auteur-compositeur-interprète, Dumas se frotte maintenant au public français.
Dumas se promène dans les univers musicaux avec la guitare acoustique en fil conducteur et des textes personnels. On est loin d'un Garou ou d'une Céline Dion !
Une simplicité apparente dans les textes, cache une profondeur qui se dévoile peu à peu et trouve un écho chez l'auditeur. Des textes autobiographiques, des mots simples, Dumas raconte des tranches de vie à la manière d'un road movie musical où chaque escale est l'occasion de changer de registre.
Que ce soit new wave avec le très indochinien "Vol en éclat” ou alors très pop avec "Le désir comme tel", Dumas s'amuse à revisiter des styles qui l'ont bercé. Fréquentant également l'électro-pop et le rock avec des sonorités très seventies, Dumas expose ses thèmes, l'amour, l'absence, l'engagement, la recherche de soi, souvent teintés de mélancolie...
En treize chansons Dumas raconte ses histoires qui font le quotidien et souffle une brise de fraîcheur dans l'univers musical ambiant. |