Avec le quartet Toulousain Pulcinella (Ferdinand Doumerc (saxophones, flûtes, mélodica, glockenspiel, clavier Armon, chant), Florian Demonsant (accordéon, orgue Elka, chant), Pierre Pollet (batterie, chant), Jean-Marc Serpin (contrebasse, chant)), on est sûr d’une chose, c’est que la surprise est toujours au rendez-vous.
Qui sait ce que l’ensemble sortira de son chapeau pour ce sixième album ? Du jazz, une musique de fanfare, du rock ? Et pourquoi pas de l’orgue Elka ? Tout cela à la fois avec force appétit et frénésie. Une musique inclassable et hyperactive, qui ne conçoit les moments calmes que comme de brèves respirations. Une sorte de long vortex porté par une certaine folie, une furie, des jeux de timbres, d’articulations, d’atmosphères, de plans sonores.
Il y a autre chose dont on peut être certain avec Pulcinella. C’est que leur musique ne sera jamais dénuée d’audace, de poésie, de cœur. L’ensemble ne fait jamais les choses à moitié, il y a une véritable conviction qui emporte l’auditeur. Et c’est ce qui fait tout le charme et toute la cohérence de cette musique, c’est que derrière le déchaînement, le fait qu’il se passe tellement chose que l’on s’y perd parfois, il faudra accepter cette profusion, tout cela reste d’une totale conviction poétique.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.