Seul en scène humoristique écrit par Mathieu Ducrez, Raphaël Pottier, Yves Le Rolland et Erick Serre, et interprété par Mathieu Ducrez dans une mise en scène de Yves Le Rolland.
Comédien, humoriste, auteur de sketchs, présentateur et chroniqueur pour la sphère télévisuelle, Mathieu Ducrez, quadra chevelu et barbu à la Barberousse, prend enfin la plume pour lui pour un seul en scène autofictionnel au titre explicite.
Avec le scénariste Raphaël Pottier et Yves Le Rolland qui fut le producteur artistique des "Guignols de l'info" et assure la mise en scène, il s'est concocté ses "Confessions d'un fumeur" sur une thématique qu'il connaît personnellement, celle de la dépendance tabagique.
Ainsi, maniant allègrement le sens de l'humour et de l'autodérision, Mathieu Ducrez narre son parcours de fumeur précoce par mimétisme dès le "t'es pas cap!" du pré-adolescent, très vite emporté dans la spirale de l'addiction galopante.
Du pathétique de la cigarette comme qui a détruit son couple à l'hilarant tel l'épisode de la vaporette-tétine pour adulte, il décrit son voyage au bout de la nicotine avant découvrir qu'il y a une vie, une vraie vie, sans les volutes de fumée.
Ni moralisateur, ni culpabilisateur, il oeuvre néanmoins en prosélyte du sevrage avec cet opus vertueux et militant en évoquant notamment la méthode qui lui a réussi, celle de l'américain Allen Carr, dont le nom du directeur du centre français, Erick Serre, figure au générique.
La partition aux accents tragi-comiques délivrée par Mathieu Ducrez en adresse au public avec une bonne part d'interactivité revêt un caractère "old school", en ce que, s'affranchissant tant de l'horripilant "Bonjour Paris ! Ca va paris ?" que des punchlines à répétition et de la machine à vannes, elle ne s'aligne pas sur les codes formatés du "one" mainstream ce qui séduit le public. |