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Joseph d'Anvers  (Editions Rivages)  janvier 2020

"Juste une balle perdue. Qui marche dans la rue. Son cœur n’attend plus. Rien qu’une balle perdue". Les fans de Daniel Darc et de la période Taxi girl auront reconnu le refrain de l’un des titres du groupe, "Aussi belle qu’une balle". Un titre datant de 1986, qui a déjà plus de trente ans qui n’a pas pris la moindre ride !

Juste une balle perdue, en 2020, c’est le titre d’un nouvel ouvrage que les éditions Rivages ont eu la judicieuse idée de publier pour cette rentrée littéraire de janvier. Avec un tel titre, on ne pouvait trouver à la plume de cet ouvrage qu’un musicien confirmé, en l’occurrence un certain Joseph d’Anvers, auteur-compositeur-interprète et musicien. Et chez Froggy’s Delight, on connaît bien l’artiste que l’on suit depuis son premier album, Les choses en face, avec en mémoire un délicieux titre, "En colimaçon" que j’écoute encore régulièrement.

Juste une balle perdue est le second roman de l’auteur qui s’était déjà essayé à l’écriture il y a environ dix ans avec un polar tournant autour du rock. Superbe roman, il nous raconte l’histoire de deux êtres, Roman et Ana qui vont vivre un amour incendiaire que l’on va suivre sur un rythme effrénée au fil des pages.

Roman rêve de devenir boxeur. Il se rêve déjà professionnel lorsqu’il intègre une prestigieuse académie qui fera de lui un champion. Un soir d’ivresse au cours d’une fiesta, il rencontre la discrète Ana, une jeune fille qui va changer sa vie. Dès lors, ils ne se quitteront plus. Roman s’installe alors dans la villa au bord de la mer où vivent Ana et sa bande dans la plus grande insouciance. Ces jeunes sont tenus à l’abri du besoin par le mystérieux Igor au prix de cambriolages organisés régulièrement. Entre drogues, sexe, alcool, amour et délinquance, Roman et Ana vont s’offrir une parenthèse enchantée qui va rapidement tourner au cauchemar.

Un jour, lors de l’une de leurs sorties pas bien honnêtes, tout ne se passe pas comme prévu et Roman se retrouve contraint à abattre un homme. Connaissant les règles du milieu, il sait qu’il devra faire face à de terribles représailles. Pour échapper à Igor et à ses hommes de mains, Roman décide de prendre la fuite avec celle qu’il aime profondément, Ana. Débutent alors une cavale désespérée sur des routes reculées et un tourbillon de violence infernal.

Bonnie and Clyde des temps modernes, Ana et Roman sont les héros de cette histoire qui mêle paradis et enfer autour d’une écriture incandescente. "Elle s’appelait Ana et j’ai su dès le départ que ca allait merder. Tout est allé très vite". Voilà les premiers mots de Roman qui débute l’ouvrage pour nous mettre dans l’ambiance, tout en résumant parfaitement ce que l’on va découvrir dans le livre. Car oui, l’auteur a fait le choix de nous offrir un rythme effréné pour nous raconter l’histoire qui unit ces deux jeunes insouciants, avides de défonce, d’alcool et de baise sur fond de menus larcins, le tout dans une villa de rêve. Le lecteur se retrouve immergé dans cette histoire avec passion et plaisir.

Et en même temps, ce rythme effréné qui guide les deux amoureux se retrouve ralenti par des chapitres qui nous racontent la vie de Roman, son enfance, sa mère constamment affalée sur un canapé et son père violent et alcoolique. On découvre ses années collège, un enfant timide et solitaire avec des parents qui le délaissent. Puis arrive sa découverte du judo sans que cela lui plaise vraiment, en voulant faire plaisir à son père et en pensant que cela pourrait les rapprocher. Un drame le touche à ses onze ans, il va se refugier dans la boxe jusqu’à intégrer une académie de boxe.

Alors voilà j’ai adoré cet ouvrage de Joseph d’Anvers, autant que j’aime ses disques. L’histoire personnelle de Roman m’a touché tout comme celle qu’il vit avec Ana. Juste une balle perdue est un magnifique roman qui je l’espère rencontrera le succès qu’il mérite. Il est aussi un ouvrage qui je n’en doute pas une seconde aurait beaucoup plu à l’immense Daniel Darc, particulièrement la fin du livre, salutaire et bouleversante.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :
La chronique de "Un garçon ordinaire" du même auteur
La chronique de "La Nuit ne viendra jamais" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Joseph d'Anvers


Jean-Louis Zuccolini         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
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"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
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Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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