Instinctive, immédiate, solaire, la musique d’Andriamad fait danser les corps et chavirer les cœurs. Chaque titre du premier EP de ce duo pop français est un voyage. Impossible de dire pourtant de quelle partie du monde ils tirent leurs influences, tant celles-ci semblent diverses, digérées, assimilées. Pad, synthés, ordinateurs et onomatopées syncopées apportent la touche électronique et urbaine nécessaire à cet ovni tropical pour nous faire décoller.
A l’origine de cette aventure moderne et spontanée, deux voyageurs dans l’âme, aux origines lointaines, aux intérêts variés. Cécile, réunionnaise et malgache, chanteuse et fleuriste, passionnée d’écologie, de danse et de littérature et Kevin, polonais-tunisien, producteur et ex-charpentier, féru d’électro, de pop et de soul.
Réunis dans le home studio de Kevin, juste pour le kif, ils se découvrent un goût commun pour les musiques du monde et sons exotiques, une aisance à travailler ensemble, un langage rien qu’à eux, comme le prouve le morceau qui donne son titre à l’EP, Jaimalé.
Le nom du groupe surgit comme une évidence : ce sera Andriamad, du nom de la grand-mère disparue de Cécile, personnalité des hauts plateaux malgaches qui veille sur le duo. Très vite, le duo se partage les rôles : Cécile aux textes, vibrants et colorés et Kevin aux arrangements et à la compo. Cécile sera au chant et à la danse et Kevin sera au chant, à la guitare et aux machines. Andriamad se déguste frappé, a le don pour envoûter les âmes et prolonger l’été indien. Gimmicks entêtants, rythmiques métissées et mélopées electro s’entremêlent pour former une musique originale et chaloupée. Hymne au voyage, aux ancêtres, aux liens du cœur, le premier EP d’Andriamad célèbre aussi la différence et la tolérance dans l’irrésistible.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.