Enrique Granados : Oeuvres pour Piano
(ARS Produktion) février 2020
"J'ai toujours cru que Granados était un homme heureux. Je ne fais pas allusion à ses succès..., mais aux émotions que lui causait une réceptivité exceptionnelle, qui en lui se traduisait immédiatement en musique... elle s'écoule de manière naturelle... avec ses grands yeux rêveurs, il se promène par la rue en écoutant de la musique au point que, fréquemment il doit s'arrêter et écrire la mesure sur les manchettes blanches de sa chemise". Joan Alavedra
Oh, voilà une belle interprétation d’œuvres d’Enrique Granados ! Élégance et délicatesse sont au programme de ce très beau disque. Myriam Barbaux-Cohen nous propose un voyage autour des Libro de horas, des valses íntimos, des deux livres des Escenas poéticas, des Valses poéticos, Danzas Espagnolas n°2 : Oriental… Et l’on peut dire qu’un feu poétique l’embrase et qu’elle y déploie une brillante technique et une belle maturité émotionnelle !
Enrique Granados (1867-1916) concilia dans sa vie carrière de pianiste et carrière de compositeur. Sa musique est raffinée avec une esthétique romantique. Il y a chez lui, une sobriété même dans les passions, une synthèse qui lui est propre d’une tradition savante et d’un héritage populaire espagnol.
Cette musique La jeune pianiste française la joue avec beaucoup de grâce et d’expression.
Il y a quelque chose de très chantant dans ce disque. En plus du répertoire pianistique pur, et de jouer au sein du quintette Al-Prago, une formation de style du Tango Nuevo, elle s’est spécialisée dans l’accompagnement de chant (elle accompagne plusieurs chœurs et ensembles vocaux à Paris et dans la région parisienne) et cela s’entend ici, dans sa façon de phraser, de faire sonner les mélodies.
Le jeu de Myriam Barbaux-Cohen est plein de poésie, de subtilité, avec une pondération, elle n’est jamais dans la démonstration de force, un contrôle de la sonorité, une superbe retenue qui donne un poids à chaque phrase mélodique.
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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"J'ai toujours cru que Granados était un homme heureux. Je ne fais pas allusion à ses succès..., mais aux émotions que lui causait une réceptivité exceptionnelle, qui en lui se traduisait immédiatement en musique... elle s'écoule de manière naturelle... avec ses grands yeux rêveurs, il se promène par la rue en écoutant de la musique au point que, fréquemment il doit s'arrêter et écrire la mesure sur les manchettes blanches de sa chemise". Joan Alavedra
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