A peine un an et demi après la sortie de leur premier album Me and You Against The World dont on avait dit le plus grand bien, les caennais de The Eternal Youth sont de retour avec un deuxième opus intitulé Nothing Is Never Over.

Lors de la sortie de leur précédent disque, on avait mentionné comme une de leurs références sonores les Buzzcocks, soit un punk rock britannique ancré dans les années 77-78. Sur Nothing Is Never Over, le groupe se place dans un espace temporel plus récent. Le son est ainsi plus orienté 80’s, tendant même parfois subtilement vers la cold wave ou le post-punk.

The Eternal Youth propose donc ici 8 titres à la très belle production. Le disque s’ouvre d’ailleurs par une belle prise de risque avec "Hornets Attacks" : une voix plus mature, un son limite new wave (avec une basse à la sonorité Simon Gallup de The Cure sur les dernières secondes du titre). L’auditeur est un peu déstabilisé par ce démarrage mais toutefois, dès "Voices From The Underground", il retrouve un punk rock mélodique costaud à la vitesse digne de Bad Religion ou d’Alkaline Trio. Il en est de même avec "Nothing is Over" ou "Turning the light off" et ses riffs tranchants.

Après un passage plus rock sur "New Pandora’s Box", c’est de nouveau avec un rythme pied au plancher que le groupe chante "punk rock save my life" sur "Sing Along", premier single de l’album. Un titre additif avec son petit démarrage à la Ramones qui rend un magnifique hommage au punk rock.

En résumé, sur ce nouvel album, The Eternal Youth réussit le tour de force de se réinventer tout en conservant son identité musicale punk rock. C’est peut-être ça la recette de l’éternelle jeunesse.

Une release party est toujours prévue le 2 octobre prochain à l’excellente salle du Big Band Café à Hérouville-Saint-Clair (14).