Thesewere the earlies est présenté coomme "le fruit des manipulations d'un collectif de musiciens anglais et américains".
Quand le Texas (Brandon Carr et JM Lapham) rencontre le comté de Manchester (Giles Hatton et Christian Maddden), cela donne une ambient pop psychédélique un peu déconcertante par son côté revival seventies.
L'album commence avec les 26 secondes bucolico-psychédéliques de pépiements d'oiseaux de "In the beginning" et se clôt fort logiquement avec "Dead birds" qui en moins de 3 minutes restitue la synthèse des 9 autres morceaux de ce premier opus : un hybride de The Polyphonic Spree et de Mercury Rev mâtiné de Flotation toy warning.
Ainsi retrouve-t-on le goût immodéré pour les choeurs un peu mièvres du premier ("Song for # 3", "The devil's country"), les orchestrations luxuriantes du second ("Wayward song") et le tambour martelant et les intonations bel canto du troisième ("One of us is dead", "Morning wonder").
Un cocktail effet "canada dry" qui semble pourtant enflammer les spectateurs en live et fort heureusement, leur tournée européenne démarre en France en février 2006.
Donc..."Fly away, fly away..." the Earlies
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