Pogo Car Crash Control (ou P3C pour les intimes) est un quatuor en provenance d’Île-de-France. Le groupe est de retour deux ans après un premier album réussi et très remarqué Déprime Hostile et de nombreuses prestations scéniques convaincantes dont une matinale à l’édition du Hellfest 2018.
Pas de suspens dans cette chronique. On prend une énorme claque dès l’ouverture du disque avec "L’Odeur de la mort". Les 11 titres qui suivent celui-ci sont du même acabit. Musicalement, on a un gros son metal avec des riffs tranchants à la Slayer ("Miroir") couplé à du grunge ("Tête blême") et une petite pincette de hardcore ("Seul à tomber").
Si la musique a donc dorénavant un côté metal plus affirmé, le chant exclusivement en français (à saluer quand même) est dans la même veine, plus guttural alliant à la fois une certaine rage avec un côté désinvolte plus punk.
Le son se fait percutant sur une rythmique endiablée. Impossible de ne pas mettre le volume à fond au grand désespoir des proches (le puissant "Qu’est-ce qui va pas ?" notamment) pour ressentir l’intensité sonore du disque.
Il convient par ailleurs de relever que cet album est produit par Francis Caste qui a déjà travaillé pour Hangman's Chair ou très récemment sur le dernier album de Regarde les hommes tomber dont on a eu l’occasion de dire le plus grand bien (album majeur de l’année 2020 pour mémoire). Celui-ci a très clairement apporté un côté massif au son qui permet à Pogo Car Crash Control de franchir une étape.
Finalement, Tête blême s’avère donc plus cohérent que leur premier opus. L’étape, toujours délicate du deuxième album, est donc franchie avec brio. Impatient de voir le résultat en live.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa discographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !