"Je suis né dans les années 20, c'était la grande dépression, la grande crise, et la pauvreté bien sûr était exagérée dans le cas d'une famille Noire. Quand les choses vont mal dans mon pays, cela va encore plus mal pour les Noirs. C'est pire pour eux. C'est toujours vrai d'ailleurs." James Baldwin
Ne vous laissez pas avoir par la pochette, David Linx ne s’est pas lancé dans un disque de metal. Rien à voir, c’est bien de jazz dont il est question ici. Et de belle facture, quand on connaît tout le talent du chanteur.
David Linx est ici entouré de Gregory Privat au piano, Chris Jennings à la contrebasse, Arnaud Dolmen à la batterie, Manu Codjia à la guitare et Marlon Moore au chant (spoken word). S’il y a une force qui se dégage de son corps, de ce disque c’est celle du propos, cette signature vocale, ce timbre et l’envie de s’inscrire dans son temps et de "risquer sa peau", musicalement comme dans les textes, être le reflet de son époque. Un engagement (politique, mais esthétique aussi) de tous les instants, qui n’est pas simplement que des mots, être honnête avec soi-même.
Un vent de liberté, à l’exemple du premier titre "Azadi" souffle dans ce très beau disque, une intensité se dégage de ces morceaux d’une grande beauté.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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