Douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques
(Ursule) décembre 2020
J'ai découvert Nicolas Jules au travers des scopitones de David Vallet et de ses Scopitone is not dead.
Le personnage est très sympathique et le dernier album en date : Douze oiseaux dans la forêt de pylônes électriques est surprenant, et pas seulement à cause du titre, il est envoûtant aussi.
Je ne vais pas te refaire la bio, déjà parce que tout le monde s'en fout et parce que ce n'est pas le propos de cette chronique, mais de prime abord, Nicolas Jules est aux antipodes de mes goûts... Et je me suis laissé envoûter par ses titres bien écrits, aux paroles poétiques, parfois drôles et parfois moins.
12 oiseaux donc 12 titres, où se succèdent guitares électriques et sèches, piano et bien d'autres instruments. Il alterne intelligemment les titres enjoués et les titres plus posés, mélancoliques et poétiques, quoique même dans le titre qui ouvre l'album, intitulé "Les Nouilles", il y a de la poésie. Nicolas Jules y joue de tous les instruments, l'a enregistré et réalisé seul à Bruxelles.
Présenter Nicolas Jules pourrait être utile, mais je ne peux que te conseiller d'aller lire sa biographie sur son site, je n'arriverai jamais à faire aussi bien. Et tu comprends de suite que cet artiste ne fait pas que jouer de la musique, il manie aussi les mots avec talent. J'aime les paroles de "Ton retour" ou de "Superbe", mais pas seulement.
Je ne peux que te conseiller, que dis-je, t'inviter plus que lourdement à aller sur le site et à cliquer sur commander sur la page dédiée, tellement cet album est beau et je le dis, il m'a tout chamboulé. Rien de tel que cet album pour commencer avec joie la nouvelle année.
Un titre en hommage à Shane McGowan disparu cette semaine après avoir vécu une vie comme s'il n'en avait qu'une et il avait sans doute bien raison. Et puis c'est bientôt noel, le temps des cadeaux alors voici notre sélection hebdomadaire.