I, the bastard
(Empty Streets Records / Because Music) janvier 2021
"In this late night bus there’s an empty seat, and these empty streets are driving me nuts, I’m chasing you in the 242, I’m looking for someone."
Parfois c’est dans les failles, dans les fêlures, dans les petits riens qui déraillent que se trouvent tout l’intérêt, ou le plus intéressant d’un disque. Rien n’est vraiment évident dans ce disque de Wassailer (William Serfass (membre de We were evergreen)), ni les esthétiques populaires contemporaines anglaises qu’il brasse (pop atmosphérique, drum’n’bass, dubstep, jazz, hip-hop, soul...), ni les chansons qui semblent échapper à tout format, ni le phrasé de la voix.
Justement, il ne faudrait absolument pas occulter les qualités d’écriture de Wassailer et sa capacité à construire tout un monde (des mondes), assez captivant. C’est une sorte de tourbillon harmonique, mélodique et rythmique qui termine dans un apaisement.
I, the bastard est un disque très personnel, complexe, fragile et poétique, mélancolique parfois aussi, celui d’un musicien nomade, d’où le nom de Wassailer (musicien qui échange également sa musique contre un verre de vin) aimant profondément l’Angleterre. Un disque qui à force d’écoutes s’éclaire, devient totalement addictif...
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.