Avant il y avait Adibou, aujourd’hui il y a PowerZ.
On ne reviendra pas sur le débat du temps que les enfants passent devant les écrans. A n’en pas douter les enfants qui joueront à Powerz sont aussi des enfants lecteurs. Ce n’est pas Candy Crush sur téléphone.... Pour autant, l’éducation est-elle soluble dans un jeu vidéo ? Il ne nous appartient pas de répondre à cette question, et en l’état PowerZ n’y répond pas vraiment non plus.
PowerZ est le fruit d’une start-up fondée par Emmanuel Freund, co-fondateur de Blade (Shadow), Yann Carron de la Carrière et Arnaud Lamy s’appuyant sur des experts en pédagogie et un partenariat avec Bayard et Hachette. Ce qui apporte une certaine crédibilité ou même légitimité.
PowerZ est un monde imaginaire où le savoir est central. Après avoir choisi son apparence (sexe, cheveux, couleur de la peau, lunettes...), l’enfant est d’abord transporté dans une première quête (les épisodes devraient se dévoiler au fur et à mesure jusqu’à la cité de Babylone), pour notamment prendre en main et se familiariser avec le jeu (ce qui se fait très facilement), découvrir l’environnement et les autres personnages. Une quête où il devra résoudre quelques énigmes (calcul, suites logiques, musique, langues étrangères, sens de l’observation et de l’orientation...) pour enfin acquérir et créer une chimère, sorte de petit dragon (rappelant un peu Spyro).
Le projet est ambitieux et clairement soigné. Une application permet également aux parents de suivre l’évolution des enfants, chaque fin de session de jeu se termine avec une séance de yoga, histoire de se déconnecter tout en douceur pour se donner ou donner aux parents bonne conscience ?
Le jeu est disponible gratuitement, mais avec un développement participatif allant de 0 à 10 euros / mois sur PC ou Mac depuis le site de PowerZ et devrait être proposé bientôt sur smartphone, iPad, ensuite sur la Nintendo Switch. De plus, les concepteurs sont à l’écoute de toutes les idées des joueurs permettant de faire évoluer favorablement le jeu.
Difficile de se faire un avis ferme et définitif alors qu’une petite partie est actuellement disponible, mais les graphismes sont de qualité (plus Nintendo que PlayStation), les enfants s’immergent dans l’environnement facilement, par contre pédagogiquement le jeu peut (doit ?) encore largement évoluer. Une autre façon de jouer, pas inintéressante du tout dans tous les cas.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.