Gisèle Pape a une formation d’orgue liturgique au Conservatoire de Belfort. Puis elle a étudié à l’école Louis Lumière où elle a réalisé des bandes-sons et peaufiné son goût pour le montage et les matières sonores et visuelles.
En 2016, elle sort son premier EP, Oiseau, qui se veut être des tableaux oniriques et ritournelles électroniques.
Gisèle Pape est rapidement repéré par La Souterraine, les Inrocks Lab et sera finaliste du Grand Zebrock. Elle fera les premières parties de Matthieu Boggaerts, La Féline, Alex Beaupain entre autres. Au travers de plus de 100 concerts qui influenceront son rapport à l’écriture, elle va développer sa composition et lier le corps à la musique.
Caillou est donc son premier album. Il trouve ses racines dans la dureté du contexte social et dans la prise de conscience du dérèglement climatique. Gisèle Pape choisit d’ouvrir Caillou sur le monde qui l’entoure et ce dès l’introduction, avec ses bruits d’insectes et d’orage. "La question du lien, avec les autres, la nature, le corps social, traverse l’album comme un fil rouge."
Comme à son habitude, l’album a été conçu en solo par Gisèle Pape qui a sollicité le regard bienveillant et constructif de Xavier Thiry (réalisateur / arrangeur pour La Féline) et il l’aide ainsi à tendre vers la direction souhaitée : un album plus pop dans ses structures et plus incarné. La voix y trouve son juste espace au sein d’une musique douce et envoûtante.
Une très belle découverte pour qui souhaite en ces temps troublés, prendre du recul, se poser sans pour autant arrêter de réfléchir au monde qui nous entoure !
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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