Schubert : Sonates pour piano D840 & D960
(La Dolce Volta) octobre 2021
Il y a chez Jean-Marc Luisada une poésie, une sensibilité, une générosité, une musicalité particulière. C’est sûrement entre ombres et lumières que son jeu s’exprime pleinement.
Dans ce répertoire comportant les sonates n°15 et n°21 de Franz Schubert, il trouve l’équilibre indispensable pour faire ressortir tous les contrastes de cette musique, et cela peut-être plus particulièrement encore dans la sonate n°15.
Son jeu est tout à fait pertinent, il se caractérise par une merveilleuse gamme de couleurs et un contrôle subtil des affects. Flamboyante simplicité contre vaine multiplication des effets ou encore, plus de contrastes (ces jeux sur les nuances, la gestion des dynamiques, des silences, du temps en règle générale, choisissant celui d’une belle errance dans la n°15...) pour moins de dramatisme, là où il avait parfois tendance à trop romantiser son discours. Une interprétation donnant à écouter un Schubert presque intime, un certain éclat et une translucidité à ces deux sonates.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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