Si l’on considère qu’une bonne interprétation de la musique de Ravel prend en compte les moindres détails de son écriture, de son phrasé, de ses nuances, de la ponctuation, qu’elle est capable de faire apparaître les univers poétiques qui sont le reflet de sa personnalité, la sensibilité mais la part intellectuelle également alors celle du pianiste Clément Lefebvre l’est clairement.
Il y a quelque chose de lumineux, de sensible dans cette interprétation consacrée au compositeur français (la Sonatine, Le Tombeau de Couperin, la Pavane pour une infante défunte, Valses nobles et sentimentales, etc.).
Une direction claire, un souffle qui transporte. On y entend, dans une sorte de simplicité : tout paraît si flagrant, si évident, si fluide, toute la richesse de l’écriture Ravélienne, les dynamiques, les couleurs. On aura du mal à oublier cette vision des Valses nobles et sentimentales, du Tombeau de Couperin. Que demander de plus ? Indispensable.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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