Cela faisait bien longtemps que j’avais l’envie de lire un ouvrage de Donato Carrisi, l’un des auteurs de thriller les plus lus dans le monde. Il était temps, Je suis l’abysse est déjà son onzième roman publié chez Calmann-Lévy et je n’ai pas encore pris le temps d’en lire un. Tous les ans, ses nouvelles publications m’attirent sans que je prenne le temps de me plonger dedans.
Alors je ne sais pas si c’est la couverture de Je suis l’abysse, superbe à mon goût, ou le bandeau qui entoure l’ouvrage nous annonçant que l’on n’a jamais rien lu d’aussi intense qui m’a poussé à récupérer cet ouvrage pour le lire. Pour tout avouer, c’est un peu les deux raisons qui m’ont permis de ne pas passer à côté de ce livre, qui est au final d’une rare intensité, montrant que ce bandeau est très loin d’être mensonger.
J’ai donc découvert cet auteur, je comprends mieux le succès qu’il peut rencontrer et j’ai vraiment envie d’aller vers ses anciennes publications. Des lectures sont prévues pour les vacances de Noël, entre celles de la rentrée littéraire de janvier qui annonce de superbes thrillers chez Calamnn-Lévy avec un nouveau Niko Tackian, un nouveau Jacques Expert et un nouvel ouvrage de Camilla Grebe, rien que cela.
Raconter l’histoire de cet ouvrage, son déroulement est plutôt compliqué tout en sachant qu’il ne faut pas trop vous en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de lecture. Donato Carrisi nous propose trois personnages principaux sans que l’on connaisse leurs noms. On trouve dans cette histoire l’homme qui nettoie et rode autour de nous, qui parmi nos déchets cherche des indices sur nos vies, en particulier sur celles des femmes seules mais aussi une chasseuse de mouches qui tentent de sauver les femmes en péril et une jeune fille avec une mèche violette qui a des idées suicidaires.
Qui sont ces trois personnages ? Pourquoi ces surnoms ? Quels liens entre eux ? Que leur arrivent-ils ? Autant de questions qui se posent au lecteur auquel l’ouvrage et la lecture vont répondre. Une boucle se construit autour de ces trois personnages au fil des pages. Le début de l’ouvrage, particulièrement glaçant, nous fait comprendre le choix du titre tout en donnant le ton de ce que l’on va lire. Donato Carrisi souhaite bel et bien nous emmener dans les abysses du mal et cela est parfaitement réussi.
On apprend au fil des pages des détails sur les personnages, leur passé, les drames qui ont marqué leurs vies et ce qui les relie. L’ouvrage est superbement construit, de façon très machiavélique, intrigante et prenante. La fin, le dénouement, est à la hauteur de l’ouvrage et l’ambiance angoissante qui se dégage de la lecture donne cette véritable intensité annoncée par le bandeau.
Je n’ai aucun repère par rapport à d’autres ouvrages de cet auteur, ce qui renforce peut-être mon enthousiasme vis-à-vis de cette lecture. C’est un ouvrage qui est totalement maîtrisé selon moi, captivant et surprenant. Si vous aimez avoir des frissons en lisant un ouvrage, vous ne devez pas passer à côté de Je suis l’abysse, j’en ai encore froid dans le dos en rédigeant cette chronique. |