Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce L'énigme des Foster
Robert Goddard  (Editions Sonatine)  novembre 2021

C’est déjà mon quatrième ouvrage de Robert Goddard que je chronique et je dois avouer que c’est toujours un plaisir de retrouver cet auteur britannique qui nous propose souvent des ouvrages autour de la bourgeoisie anglaise.

Autant je n’ai pas toujours été conquis par les couvertures de ses ouvrages, souvent trop classiques et vieillottes à mon goût, autant je dois avouer être emballé par les histoires qu’il nous raconte, par sa façon de créer des jeux de pistes dans ses écrits et des rebondissements. L’énigme des Foster est pour moi un bon cru parmi les ouvrages lus de cet auteur, l’un de mes préférés.

Le lecteur se retrouve propulsé en 1968, à Saint Austell, une petite ville côtière des Cornouailles. Jonathan Kellaway est engagé pour un job d’été chez Walter Wren & Co. Il y fait la connaissance des deux petits-enfants du fondateur de la société, Oliver et Vivien Foster. Très vite, une complicité se crée entre les trois jeunes gens et Jonathan se retrouve vite considéré comme un membre de la famille.

Quatre décennies plus tard, en 2010, après une longue carrière dans l’entreprise familiale des Foster, Jonathan se voit confier la mission de retrouver des dossiers mystérieusement disparus des archives. Secrets de famille, trahisons, morts suspectes, son enquête va vite déranger de puissants intérêts.

Résolu à faire toute la lumière sur cette histoire, Jonathan se retrouve bientôt à devoir affronter son propre passé et tous les non-dits qui ont jalonné son existence. Et c’est sans doute là que réside, pour lui, le plus grand des périls.

Robert Goddard est un immense manipulateur, son dernier ouvrage en est une preuve indéniable même si celui-ci n’en est pas son coup d’essai sur moi, ses précédents ouvrages le faisaient déjà. Sauf qu’avec cet ouvrage, j’ai vraiment eu l’impression que l’on était un cran au-dessus dans ce domaine.

Il est aussi un formidable conteur de familles possédant de lourds secrets inavouables, ce qui va être le cas lorsque le personnage principal va se voir confier la mission de produire une biographie sur l’entreprise dans laquelle il travaille. La maîtrise du temps est aussi parfaite dans l’ouvrage puisque le livre nous fit suivre la vie de Jonathan depuis 1968.

Et puis il y a le style, l’écriture de l’auteur, superbe comme toujours, plaisante à lire, notamment pour ceux comme moi qui lisent surtout des romans. Elle permet de voiler un suspense maîtrisé tout en dévoilant secrets de famille et sentiments. Le lecteur se retrouve plongé avec habilité dans les souvenirs du personnage principal avec nostalgie et émotions.

L’auteur parvient à nous tenir en haleine tout au long du livre, au gré d’un maintien d’une intensité remarquable, perturbé parfois par la présence de nombreux personnages avec lesquels on s’accommode néanmoins pour qu’ils ne complexifient pas trop la lecture et l’intrigue.

Alors voilà, avec un dénouement à la hauteur du reste de l’ouvrage, il n’aura pas été compliqué d’être conquis par ce nouvel ouvrage de Robert Goddard qui au final nous prouve qu’il est parfois judicieux que certains secrets restent à jamais enfouis.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "Les Dernières Pages" du même auteur
La chronique de "L'inconnue de Vienne" du même auteur
La chronique de "Le Monde des Abberley" du même auteur
La chronique de "L'Héritage Davenall" du même auteur
La chronique de "La Croisière Charnwood" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Robert Goddard


Jean-Louis Zuccolini         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=