"Are you seriously still trying to kid me that our culture will be just fine
When all that’s left is knobheads morris dancing to Sham 69 ?"
"I call potholes concrete meadows of the soul
What constitutes a ghetto fetish ?
Is it growing your own lettuce but not filling in the potholes
The local council will be getting an earful believe me
I call their lugholes concrete bollards to the soul
We all make the sam? sound when we get mow?d down
And there are starving children in africa so go send your toy guns to bosnia
Take the money, take the money, take the money and run
Take the money, take the money, take the money and run
Take the money, take the money, take the money and treat your husband right"
Dans la grande famille, parce qu’elle est vraiment grande cette famille, post-punk britannique, je voudrais un groupe qui change un peu... tire une carte... Yard Act ? Bonne pioche !
Yard Act ? 4 jeunes (le leader James Smith, le bassiste Ryan Needham, le guitariste Sam Shjipstone et le batteur Jay Russell) qui viennent de Leeds et ayant déjà officié dans différents groupes auparavant (Post War Glamour Girls, Menace Beach...). Du post-punk donc, dans cette tradition, cette façon de conter la vie dans l’Angleterre blanche et populaire (le consumérisme, le manque d’argent, l’identité de classe, le brexit, la gentrification, l’abandon des politiques, l’impérialisme anglais, etc.) avec justesse, ironie, cynisme et provocation, et quelque chose de forcément politique.
The Overload, premier disque et quelques excellents singles mais déjà un son, une rythmique basse batterie d’enfer, des chansons accrocheuses, une écriture (parce que et c’est déjà l’élément principal les chansons sont bien écrites), une capacité à jouer avec les dynamiques, des mélodies imparables héritées de la pop, une énergie, un phrasé hip-hop et donc un propos cinglant. C’est intelligent, malin, parce que le groupe joue juste, sans surenchère ou attitudes creuses mais avec fougue et intensité, et carrément enthousiasmant.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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