C’est avec plaisir que nous retrouvons après le plébiscité Immatériel en 2017 l’ensemble Double Celli emmené par le pianiste et compositeur Olivier Calmel. Un ensemble à la géométrie variable et intéressante puisque composé d’un violon (Johan Renard), d’un alto (Frédéric Eymard), de deux violoncelles (Xavier Phillips et Clément Petit), d’une batterie et percussions (Antoine Banville) et d’un piano (Olivier Calmel donc). Le remplacement par rapport à un quatuor à cordes habituel du second violon par un deuxième violoncelle donne une rondeur autre, une pâte sonore différente, ici idéalement sculptée.
Métamorphoses, transformations, liberté dans une sorte d’art de l’instant, poésie, l’ensemble joue entre "classique" et jazz, avec l’improvisation, les cadres, les textures, les modes de jeu pour enrichir les capacités des timbres, sur les compositions d’Olivier Calmel. Des compositions influencées par Igor Stravinsky, Sergueï Prokofiev, Béla Bartók, György Ligeti, Claude Debussy ou Astor Piazzolla. Mais avec ce travail sur les lignes mélodiques (qui semblent virevolter) qui vont conduire, définir les rapports et l’architecture harmoniques et rythmiques, les dynamiques (les mouvements), c’est également à son père (le compositeur Roger Calmel) que ce disque beau disque fait référence.
# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
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