On aime beaucoup Ana Carla Maza. On aime sa façon de jouer, de faire sonner (entre pizzicato et arco) son violoncelle. Son sourire, sa présence, sa générosité, sa sensibilité, ses papillons dans le cœur, et ces oiseaux multicolores qu’elle fait toujours virevolter au-dessus de nos têtes.
Son nouveau disque, lumineux, est un hommage à sa terre natale, à Cuba, à l’Amérique latine. À ces couleurs, à cette vie : "j’aime trouver l’énergie de la vie, cette "alegria", la joie. Et je suis transportée de curiosité !", avec parfois un petit air de nostalgie.
Il y a une légèreté portée par le rythme (samba, bossa nova, huayno, tango, folk...), par ces mélodies aériennes qui n’empêchent jamais des moments plus profonds, une intensité, par son violoncelle si proche de la voix humaine que l’on penserait de temps en temps entendre un duo vocal.
Bahía a été enregistré en acoustique à Barcelone, de manière "directe, simple, sincère en une seule fois, une après-midi a suffi". Un après-midi de soleil sûrement, plein d’amour également, avec une légère brise venant d’au-delà de l’océan Atlantique sud. Et nous nous sommes sous le charme.
# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine
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