Comédie de Bruno Druart et Patrick Angonin, mise en scène d'Olivier Macé, avec Philippe Chevalier, Nathalie Marquay-Pernaut, Bruno Chapelle, Catherine Vranken et David Le Roch.
Admirateur inspiré par les répliques cultes du dialoguiste Michel Audiard et le mythique film "Les Tontons flingueurs" de Georges Lautner, références au demeurant assumées, le duo fécond et inoxydable de la comédie de boulevard constitué par Bruno Druart et Patrick Angonin, signe une distrayante facétie intitulée "Les Tontons farceurs". Ainsi est proposé au spectateur une immersion dans les coulisses d'un cabaret du Pigalle des années 1960 afin de suivre l'enquête menée à la suite de la découverte d'un drôle de cadavre qui ne cesse de se faire la malle. Celle-ci se déroule sous la houlette d'un condé futé (Bruno Chapelle) aux prises avec le tôlier rapiat à l'allure de dandy du bitume surnommé "Dédé la dorure" à cause de ses ratiches en joncaille (Philippe Chevallier) secondé par un gros bras de service au front bas qui se prend pour un dur (David Le Roch). Mais également avec une virulente gent féminine, la cheffe de cabinets, dame pipi gouailleuse qui n'a pas sa langue dans sa poche (Catherine Vranken) et une greluche entraîneuse en reconversion à la plastique de rêve et au langage de charretier (Nathalie Marquay-Pernaut).
Bien évidemment un opus "pour de rire" et pour rire aux répliques châtiées qui font mouche qui vire à la farce bonhomme et, qu'en metteur en scène aguerri, Olivier Macé règle efficacement selon les codes du genre comme il dirige, pour le plaisir du jeu, une distribution rompue à ce type d'exercice menée par les deux compères de connivence Philippe Chevallier et Bruno Chapelle.
Divertissement assuré. |