Je me souviens exactement de l’endroit où j’étais quand j’ai entendu The Interrupters pour la première fois. Ou plutôt redécouvert, parce que je les avais déjà écoutés. Cela m’a marqué, à tel point que, chose rarissime, j’ai fait une recherche sur mon téléphone pour écouter à nouveau et en boucle le titre que je venais d’entendre tant la gifle que j’avais prise était monumentale !
Le titre en question : "Take back the power", sur l’album Live in Tokyo!. La voix d’Aimee éraillée juste ce qu’il faut, cette énergie et cette mélodie.
Depuis, j’écoute ce groupe avec une joie sans cesse renouvelée, à tel point qu’aujourd’hui je suis heureux de te parler d'In The Wild, le nouveau bébé du groupe sorti sur HellCat et Epitaph Records, label historique fondé par les membres de Bad Religion, groupe phare de la scène punk rock Californienne et d’ailleurs, Brett Gurewitz produit quelques titres.
The Interrupters, c’est du punk rock, donc plus mélodique que son frère, c’est du ska et du reggae. The Interrupters, c’est des mélodies qui te donnent envie de chanter et une voix qui envoie du pâté comme dirait l’autre !
Les invités de choix ne font que renforcer la qualité. Juge plutôt : Tim Armstrong (qui a participé à l’écriture de plusieurs titres et à la production de certains), Rhoda Dakar, Hepcat et The Skints.
On retrouve des cuivres comme sur "Kiss The Ground" par exemple. On a certes une grosse production, mais faite par des musiciens dans l’âme, et ça se sent. Ces paroles sont extraites de "In The mirror", illustré par un sublime clip de Kevin Kerslake.
Aimee et son compagnon Kevin Bivona (guitariste) ainsi que les frères jumeaux de ce dernier Justin (basse) et Jesse (batterie) ont composé cet album pendant le confinement dans un studio monté chez eux. On garde cet esprit punk et fait maison (comme la pochette de l'album et les photos à l'intérieur) et on navigue d’un titre très années 50/60 ("My Heart") à des titres plus punk ("Raised by wolves"), en passant par du reggae ("As we live" par exemple) ou le très ska "Let’em go".
Bref, c’est un condensé d’énergie et rien que d’en parler j’ai la chair de poule ! Allez je te laisse, je retourne sautiller et chanter faux, moi !
Un titre en hommage à Shane McGowan disparu cette semaine après avoir vécu une vie comme s'il n'en avait qu'une et il avait sans doute bien raison. Et puis c'est bientôt noel, le temps des cadeaux alors voici notre sélection hebdomadaire.