Monologue dramatique écrit par Julie Rossello Rochet et interprété par Nelly Pulicani dans une mise en scène de Lucie Rébéré.
Julie Rossello Rochet et Lucie Rébéré ont respectivement écrit et mis en scène un monologue dramatique spécialement conçu pour la comédienne Nelly Pulicani consistant en une évocation d'Albertine Sarrazin.
Comète littéraire dans les années 1960, aujourd'hui sans doute méconnue sinon oubliée, elle est l'auteure d'une trilogie autobiographique que Patti Smith, la papesse de la contre-culture étasunienne, qualifie de "petite sainte des écrivains non conformistes" au "chant ardent" qu'elle adoube en avatar français de la Beat Generation en raison de sa vie de cavale "on the road".
Intitulé "Sarrazine" en référence à son nom marital et à son origine algérienne, la partition relate de manière factuelle sa vie de feu follet vivant d'expédients et d'addictions et marginale libertaire non dans un but de révolte révolutionnaire mais comme un mode de réalisation personnelle.
Dans une scénographie d'Amandine Livet, une salle de bains rudimentaire avec une baignoire à l'usage symbolique, Nelly Pulicani incarne de manière sensible cette figure érigée en personnage théâtral.
En adresse au public avec des inserts interactifs et des séquences en voix off, l'énoncé des réglements contraignants des institutions de l'enfance et des établissements pénitentiaires, elle raconte un périple singulier scandé par les fugues, séjours en prison, évasions et quête d'amour prématurément clos par une mort tragique. |