Le fil conducteur du nouveau disque de la violoncelliste Astrig Siranossian est "la réunion d’œuvres et mélodies qui l’accompagnent depuis toujours".
On y retrouve la sonate de Kodály entre innovation technique et musiques populaires, celle de Ligeti, passionnée, où le compositeur a tenté"d’écrire une belle mélodie, avec un profil typiquement hongrois, mais non pas un chant populaire ou à moitié seulement, comme chez Bartók ou Kodály" repoussant la technique aux limites de la virtuosité, diverses mélodies traditionnelles arméniennes transmises par sa famille entrecoupées par la si célèbre suite n°1 en sol de Bach.
Au-delà du répertoire pour violoncelle solo, c’est un disque où la voix tient une place à part entière (mais ne dit-on pas que le violoncelle est l’instrument le plus proche de la voix humaine) puisque Astrig Siranossian marie sa voix à celle de son violoncelle dans les mélodies traditionnelles.
Il y a une ferveur, une intensité dans le jeu de la violoncelliste, une pure évocation musicale (du plus profond au plus lumineux) qui explose totalement chez Kodály ou Ligeti.
Ce disque, c’est Astrig Siranossian, ses doigts, sa voix, ses oreilles, ses souvenirs, son cœur, son âme.
Cette semaine encore on fait le plein de nouveautés à lire, à voir, à écouter et à applaudir. Vous pourrez aussi revoir le concert et l'interview de Julie Gasnier et finir la semaine avec la 60eme MAG en direct. Voici le sommaire.