Le Muséum national d'Histoire naturelle associé au China Light Festival, spécialiste des structures lumineuses monumentales réalisées avec la technique des lanternes en papier, présente la quatrième édition de son festival "En voie d'illumination" proposant des promenades nocturnes au Jardin des Plantes.
Après "Espèces" en 2018 consacré aux espèces en voie d'extinction, "Océan" et le monde sous-marin en 2019 , "L'Evolution" en 2021 et son voyage dans les temps géologiques pour retracer l'évolution de la vie, "Mini-mondes en voie d'illumination" braque les projecteurs sur l'infiniment petit.
Et plus précisément les espèces minuscules voire microscopiques qui peuplent les écosystèmes des prairies, mares et forêts ainsi que ceux qui peuvent élire domicile dans les bâtiments et même le corps humain tels les acariens et les bactéries du microbiote intestinal.
Ode à la faune minuscule
Ce monde du vivant miniature est mis en lumière(s) avec des reproductions en taille géante qui renverse l'échelle des tailles avec un visiteur qui, non plus le nez collé à la loupe mais levé vers le ciel, circule tel un lilliputien dans un univers zoomé à l'extrême.

Et de la mare à la forêt, le parcours est balisé de cartels pédagogiques qui rectifient certaines idées reçues inexactes et réputations négatives injustifiées.  Point de manichéisme dans cette faune parfois mystérieuse avec des animaux totalement inoffensifs tels les escargots et des prédateurs, ainsi les araignées intervenant dans la régulation démograhique.

Et des intervenants indispensables à la flore avec ceux, dont les papillons, participent à la reproduction des plantes par la pollinisation des fleurs ou au cycle de la vie par le recyclage de la matière organique assuré par les insectes nettoyeurs se nourrissant de charognes.

A voir en préambule à la visite un diaporama in situ |