Spectacle musical conçu par Roland Romanelli et interprété par Rebecca Mai accompagnée par le violoncelliste Jean-Philippe Audin.
Barbara, la longue dame brune de la chanson française des années 1960-1970, n'a jamais quitté le coeur du musicien et compositeur Roland Romanelli qui a partagé sa vie tant professionnelle que personnelle et il lui rend hommage de manière récurrente depuis son décès en 1997.
Ainsi "Barbara, 20 ans d'amour" en 2008 et "Barbara et l'homme en habit rouge" en 2016, et désormais avec le spectacle musical sobrement intitulé "Barbara".
Romain Romanelli n'est pas comédien et sa narration avec souvenirs et anecdotes n'est pas soumise aux codes du jeu théâtral mais imprégnée de la sincérité et de l'émotion liée à son caractère autobiographique.
Nonobstant la projection de quelques images d'archives et d'extraits d'interviews, le spectacle se déroule dans une scénographie dont l'essentiel est constituée par la création lumière de Jacques Rouveyrollis d'autant plus sur mesure qu'il a également travaillé avec Barbara.
Romain Romanelli au piano et à l'accordéon et Jean-Philippe Audin au violoncelle accompagnent la chanteuse Rebecca Mai qui, au diapason, officie dans le registre de l'évocation sans verser ni dans l'imitation ni dans l'incarnation, même si elle est totalement investie dans l'univers de celle qui considérait le noir comme une lumière sublime.
Ainsi, elle interprète des titres phares inscrits dans la mémoire collective dont, et entre autres, la trilogie urbaine "Nantes", "Vienne" et "Göttingen", "Dis, quand reviendras-tu ?" et "La Petite cantate", ainsi que des moins connus comme "Les insomnies".
Pour (re)découvrir la femme, la chanteuse et son répertoire. |