Si tu es un lecteur attentif, si tu es un lecteur qui a de la mémoire, alors le nom de Perfecto t’évoque forcément quelque chose. Parce que oui, nous avons parlé, ou plutôt évoqué le nom de ce groupe dans nos lignes.
Bon, je suis un chroniqueur sympa et je vais t’aider. C’est lors de l’interview de Mathieu et Romain, respectivement chanteur et batteur de Bukowski, que ce nom a été évoqué. Et pourquoi donc ? T’as plus toute ta tête ?
Je t’aide encore : c’est leur deuxième projet musical, pardi ! On reprend, en plus de Mathieu et Romain, ce groupe voit Toni Rizzotti, ancien chanteur de Enhancer, (groupe de fusion entre le rock et le rap et qui a marqué la scène des années 2000) tenir le micro, ainsi que Miguel Novais à la guitare, fondateur de Perfecto.
Il connaît bien les autres membres du groupe pour avoir œuvré au sein de la Team Nowhere, collectif français de rap, rock et néo metal, qui comptait Enhancer, AqME ou Pleymo dans ses rangs). Il y a aussi, enfin, Jiu aka Julien, bassiste. Il a étudié la musicologie et a joué au sein de Jamalafak Collectif, Lost in the Swing, Novagreen entre autres. Une formation plus jazz donc.
Tout ce petit monde, une famille en quelque sorte, si tu te souviens de ce que nous avait confié Mathieu, nous propose aujourd’hui un premier album : Quasar of Love Contre toute attente, ce n’est absolument pas un album de metal.
Reprenons tout depuis le début. Quasar of Love est un concept album. L’histoire : Bobby Blackheart, célèbre crooner intergalactique du 31ème siècle, décide de raccrocher le micro. Lui qui chante l’amour découvre que celui-ci a disparu. Après une période de dépression, il se met en quête de le retrouver.
Derrière cette histoire, le groupe y trouve un, intelligent, prétexte pour nous interpréter des compositions qui s’alimentent de leurs influences : des années 60 à aujourd’hui. On y retrouve du rock, des chansons plus teintées années 60 et d’autres plus 70.
Le chant est puissant mais s’il flirte avec le rock extrême, il ne fait que l’effleurer. Les titres s'enchaînent magnifiquement avec des titres interludes qui assurent une transition parfaite.
Je suis tombé dans l’album dès la première écoute. Il s’écoute d’une traite bien évidemment, ce qui est cohérent, puisque concept album, mais peut aussi s’écouter à la volée, un titre qui cela vous chante, et c’est là que je trouve cet album parfaitement réussi.
Le graphisme est aussi d’un ami du groupe : Zariel, dont j’ai déjà largement fait l’éloge tant son style propre est multiforme. On reconnaît son coup de crayon, mais il n’y a par exemple aucune similitude entre une pochette de Bukowski et celle de Perfecto. Comme pour le contenu.
Un groupe à découvrir si comme moi et d’autres tu aimes le rock, mais pas que, sous toutes ses formes !
A noter qu’ils ont sorti un clip pour le titre "Try to Fly" qui clôture l’album.
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