La curiosité est ce qui fait avancer le monde. Parce que oui, la curiosité peut être une qualité quand elle nous pousse à sortir de nos habitudes et de nos routines.

J’en étais déjà convaincu depuis déjà fort longtemps et l’écoute de l’album Fearless de June Bug n’a fait que me renforcer dans cette idée. Nous sommes à des lieues de mes guitares saturées et des hurlements (bien que cela soit un cliché, mais là n’est pas le propos) que j’écoute habituellement.

June Bug c’est, et ce sont eux qui le disent, "des sonorités folks qui flirtent avec l’électro, le rock et le psyché quelque part entre les musiques bricolées de Tune-Yards, des titres sombres de Billie Eilish et des mesures répétitives de Stereolab".

Facile, me diras-tu, de te cacher derrière le dossier presse du groupe. C’est vrai te répondrais-je, mais je ressens des choses à l’écoute de ces 7 titres que tous les dossiers de presse, articles ou chroniques ne me feront jamais ressentir, si ce n’est l’envie de découvrir, comme, je le souhaite, tu auras aussi d’aller pousser la porte et explorer un autre univers musical que le tien peut-être.

Musicalement, c’est très électronique, des samples, des mélodies répétitives et la voix… Non, LA voix de Sarah June qui m'électrise, accompagnée avec justesse par celle de Béryl Ben.

Les titres s’enchaînent, me prennent dans leur tempo électronique qui m’ont fait passé par de nombreux états ! June Bug veut parler de la mort, de la vie de l’espoir. La musique de June Bug ne s’écoute pas à la va-vite entre deux portes. Non, elle se mérite, se déguste, se vit et va vivre ensuite dans ton esprit et ton corps.

Le 10 mai est sorti le clip de "Gold Eater", titre qui clôture cet album. Un clip ça se regarde, ça ne se raconte que très difficilement et celui-ci particulièrement.