Il est des albums qui ne se livrent pas à la première écoute. Ce qui ne préjuge en rien de leur qualité. Du moins de mon modeste point de vue.
Je suis quelqu’un d’assez simple : j’aime ou je n’aime pas. Dans le second cas, je ferme ma bouche. Pourquoi gaspiller mon temps ?
Quand j’aime, je le dis ! J’aime Novembre ! J’ai mis du temps à rentrer dans leur univers, assez éloigné du mien tout en étant très proche.
Novembre propose une musique froide comme la neige et la glace. Le chant de L’Amiral se promène entre spoken word (chant scandé et parlé) et trip-hop. Pourtant la musique du Pendu, l’autre composante du duo, est électronique, métallique et place une ambiance lugubre.
Novembre nous entraîne donc dans une ambiance sombre, une musique qui se veut mélancolique, profonde et des paroles violentes. Ils nous proposent de plonger avec eux dans leurs cauchemars et dans un polar noir et glauque.
Leur pochette nous met dans l’ambiance. Un poste de radio à l’ancienne et une main ganté. Comme pour nous entraîner dans ces pièces radiophoniques capables de nous effrayer uniquement en l’écoutant.
Novembre est la preuve que la violence peut tenir dans les paroles et pas dans la musique. Inox est sombre et froid comme le poignard qui pourrait finir dans ton ventre une nuit de brouillard dans un cimetière abandonné. Novembre réussit à nous placer dans une atmosphère de malaise et de peur. Et c’est absolument génial.
Inox est le premier album de Novembre après avoir proposé en 2018 leur EP, Nacre et trois singles entre 2020 et 2021. J’essaie d’imaginer comment leur univers se matérialise sur scène. J’en frémis d’envie et d’angoisse. Leur clip du titre "Jack Knight" est assez représentatif à mon sens !
Coup de froid sur le pays, tant en terme de météo que de politique. Réchauffons nos petits coeurs avec de la musique, des livres du théâtre et la MAG#90...
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