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Interview  (Bourges)  26 avril 2006

C'est mercredi, jour du début du Printemps de Bourges, quelques heures avant sa participation au concert de Yann Tiersen, que j'ai rencontré Dominique A. L'un des "papas" de la chanson française actuelle, il écume le circuit depuis près de 15 ans, et vient de sortir son 7ème album, L'Horizon.

Rencontre.

Vous avez fait partie des nombreux invités du concert de Yann Tiersen mercredi soir. Est-ce quelque chose que vous faites souvent ?

Dominique A : On fait ça assez régulièrement avec Yann oui, surtout sur les gros concerts. Nous avons quatre chansons en commun sur ses disques, les concerts sont une belle façon de jouer ensemble. Je l'ai fait parce que j'aime sa musique premièrement, et aussi parce que c'est un copain bien sûr. C'est toujours un moment très agréable que d'être sur scène avec lui.

Vous participez également au concert hommage à Léo Ferré, samedi avec Jacques Higelin, Bernard Lavilliers, Cali... Qu'est ce que représente un artiste comme Léo Ferré pour vous ?

Dominique A : Il fait partie de ses immenses artistes qui ont fait la chanson française. C'est très embarrassant de reprendre ce genre d'artiste, ce n'est pas quelque chose qui va de soi pour moi. Ca me fait le même effet avec Jacques Brel. Je n'ai jamais repris Brel, mais c'est un peu la même catégorie de personnages. D'une part, ça ne peut-être que tétanisant de chanter en français quelqu'un comme Ferré, et d'autre part, il y a plein de chansons qui sont finalement abordables.

Parmi les grandes figures de l'époque, Ferré est peut-être le plus aisément re-prenable. J'ai d'ailleurs trouvé la compilation en son hommage plutôt réussi, alors que d'habitude c'est quelque chose que je trouve un peu fourre-tout, comme celle de Brel que je n'aime pas du tout par exemple. Je ne dis pas ça parce que j'y participe, mais Ferré est quelqu'un dont on peut interpréter les morceaux de différentes façons, ce n'est pas figé.

C'est marrant parce que cela correspond au personnage lui-même, qui était très ouvert musicalement. Brel à l'inverse était super fermé, il a toujours fait du Brel sans jamais porter aucuns intérêts pour la pop music ou autre. Donc reprendre Ferré c'est gérable. Et puis je suis surtout ravi de rencontrer Sapho, car j'étais un grand d'elle étant jeune.

Vous venez assez régulièrement au Printemps (2006, 2004, 1999 et 1996). Est-ce un festival particulier pour vous ?

Dominique A : C'est le premier gros festival de l'année donc il est forcément un peu spécial. Mais c'est avant tout un concert pour moi en fait, car je ne fais que passer puisque je repars aussi vite pour la date suivante. Je ne pourrais donc pas vraiment parler de l'ambiance du festival elle-même. Il y a le côté vitrine médiatique qui est plus tétanisant et gênant qu'autre chose, mais sinon je trouve que la programmation a évolué dans le bon sens. Elle s'est ouverte à beaucoup de choses, donc je suis très content d'en faire partie

Vous participez également au festival l'Aire du Temps à Lignières. Connaissez vous ce festival, et le lieu même où il se déroule, les Bains Douches à Lignières ?

Dominique A : Je connais le lieu puisque j'y ai joué en solo l'année dernière. J'en ai un très bon souvenir, qui est presque un souvenir de boisson d'ailleurs. J'ai toujours un peu d'appréhension à jouer dans des lieux très typé chansons françaises.

Moi je me situe dans la chanson française, mais ma culture est anglo-saxonne avant tout au niveau du son. On se demande toujours s'il ne va pas y avoir de décalage entre le son des guitares et ce que les gens qui aiment la chanson à texte sont venues écouter. Mais tout ceci est en train de changer je crois, les gens sensés délivré des mots sans se préoccuper de la musique autour. Je suis ravi d'y retourner. J'ai un très bon souvenir de mon passage l'an dernier. Je trouve cela très bien que des lieux dans des villes comme ça, qui paraissent perdu au milieu de nulle part, ait une programmation pointue et une bonne dynamique.

Il y a bien sûr des régions qui sont désertées par rapport à ça, mais il y a pas mal de lieu comme ça en France, où tu arrives dans la ville en te disant "Qu'est ce que c'est que ce trou?", et puis finalement le public est là. Les gens comme Jean Claude Marchet (Ndlr : le directeur des Bains Douches) est vraiment quelqu'un qui vient de la chanson française classique, mais qui à les oreilles sur tout et qui s'est donc ouvert à ce qui s'est passé en France ces dernières années. Il ne fait pas appel à des gens comme moi pour faire revivre un certain esprit de la chanson, mais parce qu'il est très ouvert à la musique contemporaine.

Est-ce que vous avez un problème avec cette appellation "scène française" ?

Dominique A : Non pas spécialement. De toute façon la scène française, soit on la prend dans son ensemble et on englobe tout, soit on parle des scènes françaises qui sont innombrables. Si on prend la scène en tant que production nationale, je n'ai pas de problèmes majeurs avec le terme en lui-même. Bizarrement, je trouve que plu s le pays va mal, plus la créativité musicale rayonne. Si ça continue, en 2007 on va vraiment avoir une explosion formidable de talents.

Le fait d'être rangé dans le tiroir "nouvelle scène française" alors que vous êtes là depuis presque quinze ans ?

Dominique A : C'est à la fois amusant et rassurant. J'aime bien cette idée de ne pas faire partie des meubles, même si je sais pertinemment que j'en fais partie quand même. Etre affilié à la nouvelle scène française, ça me redonne un petit coup de neuf. C'est comme ci on me repassait un petit coup de peinture.

Et le fait d'être cité en référence par pleins d'artistes émergeants, ça vous redonne un coup de vieux ?

Dominique A : Non, j'en suis même plutôt ravi. Je n'en espérais pas tant. Dans les gens qui me citent, il y a en plus des gens que j'aime bien, donc j'ai un peu l'impression d'avoir un rôle d'utilité publique en quelque sorte.

Parlons un peu de la composition de votre dernier album, "L'horizon", sorti en mars.

Dominique A : Je l'ai écrit en quelques mois. J'avais la volonté de retravailler avec Dominique Bresson, qui est mon sonorisateur pour les concerts depuis dix ans, avec qui j'avais déjà fait un album studio. J'avais très envie de re-bosser avec lui parce que j'aimais beaucoup le travail qu'il avait fait avec Françoiz Breut, et puis parce que l'on s'entend super bien tous les deux.

Je ne voulais pas re-bosser avec un producteur comme cela à été le cas sur les précédents albums, parce que c'est un peu comme confier les clés de la maison à quelqu'un d'autres. C'était ce que j'avais envie de faire à ce moment là, mais là plus du tout. Je voulais m'occuper de la production, de l'aspect global du son. Je voulais à la fois quelque chose de très acoustique mais en même temps qui respire beaucoup derrière, avec une présence disparate de la batterie par exemple. Je voulais aussi et surtout enregistrer avec les gens avec qui j'étais en tournée.

C'est un groupe que j'ai reconstitué pour essayer de jouer l'avant dernier disque sur scène qui n'était un disque évident à reproduire. Je voulais continuer cette collaboration en studio. Au niveau de l'écriture, j'étais parti pour ne faire que des chansons fleuves de sept-huit minutes, et finalement entre temps j'ai changé mon fusil d'épaule parce que je commençais à m'ennuyer.

Vous revenez à quelque chose de plus simple au niveau de l'instrumentation. Pourquoi ?

Dominique A : Quand j'ai fait tout sera comme avant, j'avais très envie de faire un disque très symphonique. J'écoutais beaucoup le disque de Bashung à ce moment là, et lui avait mis en avant un côté très organique, beaucoup basé sur la musique faites par ordinateur. Je voulais aussi profiter d'être encore en odeur de sainteté sur une multinationale, pour avoir les moyens de faire un disque cher.

C'était aussi une façon pour moi d'aller sur d'autres terrains musicaux sur lesquels je voulais vraiment aller à ce moment là. Il était sur qu'après celui là j'allais revenir à des choses plus carrés, plus conventionnelles, plus immédiatement recevables. Toutes proportions gardées, c'est un peu le même fonctionnement pour Bashung. Il fait souvent un album alambiqué suivi d'un album plus classique.

C'est un mouvement de balancier que je comprend tout à fait, que de vouloir faire un album entendu par le plus grand nombre, et un autre où on se dit « je m'en fous, je vais aller là je veux et advienne que pourra ». Au bout de six-sept albums, je pense que c'est légitime.

Beaucoup des textes de cet album tournent autour de l'eau. Pourquoi ?

Dominique A : Je n'ai pas un cahier des charges particulier au moment d'écrire, mais c'est vrai que c'est un thème qui revient beaucoup sur le disque. C'est lié à l'idée de faire des chansons de voyages, et pour moi la mer représente mieux que tout le voyage. J'aime toutes les images liées à l'eau, et même dans le son je voulais des éléments liquides. Tout cela se mélange et se goupille bien à mon insu presque.

J'ai lu que l'on vous considérait comme le chef de file des minimalistes de la chanson française. Pouvez vous revenir sur ces deux notions : minimaliste et chef de file ?

Dominique A : Minimaliste ça correspond à mes débuts. Je ne me servais que de synthés et de boîtes à rythmes pour un rendu assez cheap. Depuis dix ans je ne me considère plus comme tel. Quand un terme apparaît, il va te rester pendant vingt ans si tu continues dans la musique.

Chef de file, je n'est pas l'impression d'avoir une patrouille derrière moi que je suis sensé éclairer…chacun fait ce qu'il veut. J'ai fait des choses dans mon coin en sortant un peu des sentiers battus à certains moments, et des gens se sont reconnus là dedans. Je suis arrivé à un moment donné où les homes studios commençaient à se développer, alors qu'on n'en avait pas l'habitude dans ce genre de musique. Quand un disque enregistré sur un quatre pistes cassettes arrive aux oreilles de public, ça a un côté très désinhibant, très libérateur.

Aujourd'hui les homes studios ont explosés ainsi que les moyens d'enregistrer. C'est fou comme tout à changer depuis dix ans dans la musique même et dans le rapport des gens à la musique.

Positivement ?

Dominique A : Je crois oui. Quand je suis arrivé, j'entendais des choses à droite à gauche qui me plaisaient, mais pas tant que cela. Aujourd'hui j'entends beaucoup plus de bonne musique. Il y a des tas de problèmes au niveau de la diffusion, mais en terme de créativité nous sommes dans une bonne période je trouve.

Quels sont vos derniers coups de cœur musicaux chez les chanteurs qui sortent ?

Dominique A : Il y en a plein. J'aime bien l'album de Cyrz (Ndlr : Un bout de mon avenir chez Pias), j'adore un mec qui s'appelle Armand Melliès. Le disque de Lola Lafont, qui fait une musique tzigane très politisé m'a beaucoup plus alors que ce n'est pas un style qui m'accroche d'habitude. Je suis moins sensible dites festive parce que je trouve qu'on en a fait le tour depuis belle lurette. Mais globalement je trouve qu'il y a plutôt de quoi se réjouir en ce moment au regard de la créativité musicale.

C'est paradoxalement depuis l'explosion de la musique pré-fabriquée (Star Ac' and co) qu'il y a un véritable boum musical.

Dominique A : Je ne m'étais jamais dit ça comme ça, mais c'est vrai. Je pense que chaque situation mauvaise appelle son contraire. Il y a une espèce de résistance des gens qui ne veulent pas écouter tout ce qu'on leur sert. De la même façon qu'à l'époque de la variété avec Guy Lux, Maritie et Gilbert Carpentier etc, on a vu l'apparition de gens comme Souchon, Le Forestier etc.

C'est aussi une histoire de cycle, mais c'est vrai qu'il y un espèce de contrepoids. Nous avons une politique culturelle qui s'enlise, mais on se rend compte que pire la contexte est, mieux la créativité se porte. Il y a cette idée d'urgence et de résistance de laquelle il naît quelque chose de bon. Je suis assez optimiste sur la situation musicale dans les années à venir.

Il y a une tournée qui suit prochainement, qui parcoure l'Europe aussi. Parlez nous en.

Dominique A : L'Espagne, l'Allemagne, une date en Angleterre pour la première fois. C'est vraiment à ça que j'aspire donc j'ai hâte. Souvent quand je pars à l'étranger c'est en configuration solo parce que cela coûte cher, mais j'adore voir du pays, avoir une écoute différente de ma musique.

A l'étranger il y a une notion de recommencer au départ, sauf en Espagne où je suis déjà un peu installé, mais en général il y a tout à faire à l'étranger…c'est excitant. Il y a mise en péril plus forte que quand je vais jouer en France. Ce qu'il y a de bien à jouer en France, ce sont les conditions, le fait de pouvoir jouer en groupe ce qui correspond à ce que j'aime le plus faire…

La barrière de la langue ne pose-t-elle pas un problème, au niveau au votre musique est très basée sur les textes ?

Dominique A : Il n'y a pas de barrière de la langue. A partir du moment où les gens adhèrent à la musique, au son de la voix ou à l'attitude sur scène, la langue n'existe plus. Moi quand je vais à un concert chanté en français, je me contrefous des paroles. Si je vais me préoccuper du sens, c'est quand j'écoute un disque. Je n'ai pas du tout le nez collé sur les textes quand j'écoute des chansons en fait.

Les chansons que j'écris moi, je vais les jouer pendant des années et des années. Pour qu'il n'y ait pas de désaffection vis-à-vis de mes chansons, il faut que le texte me porte et que je raconte quelque chose de consistant. Je suis obligé d'être exigeant avec ce que j'écris, mais une fois que c'est fait je ne pense plus à ce que je dis.

S'il arrive que je n'aime plus une chanson je l'a met de côté, puis je la reprend quelques années après et je vois si je peux en faire quelque chose. Quand la chanson est faite elle est faite, je ne vais pas la travailler toute ma vie.

 

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# 17 mars 2024 : le programme de la semaine

De la musique, des spectacles, des livres. Aucune raison de s'ennuyer cette semaine encore. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché
et toujours :
"Scars" de Greyborn
"Rooting for love" de Laetitia Sadier
"Quel est ton monde ?" de Olivier Triboulois
"Letter to self" de Sprints
"TRNT best of 1993 2023)" de Tagada Jones
"Beyond the ridge" de Wildation
Quelques clips chez YGGL, Down to the Wire, Malween, Lame, For the Hackers et Madame Robert

Au théâtre

les nouveautés :

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14
et toujours :
"A qui elle s'abandonne" au Théâtre La Flêche
"Les quatres soeurs March" au Théâtre du Ranelagh
"Mémoire(s)" au Théâtre Le Funambule Montmartre
"N'importe où hors du monde" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Quand je serai un homme" au Théâtre Essaïon

Du cinéma avec :

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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