Le dimanche commence tôt et bien, avec une belle rencontre, celle de Wayne Coyne, le chanteur des Flaming Lips, qui a pris tout son temps pour nous répondre. Une interview à venir sur froggy...
L'après-midi se poursuit au Palais d'Auron, en compagnie des Australiens d'Architecture In Helsinki. Huit sur scène, avec une multitude d'instruments, ces jeunes sont un peu impressionnés d'être si loin de chez eux. Ils jouent une pop originale et dansante. Une ambiance de fiesta se fait sentir.... Mais elle redescend un peu avec l'arrivée des Cocorosie, groupe lui aussi composé de nombreux membres. Des musiciens en tous genres, deux chanteuses à la voix si différente mais tellement bien accordée, et le résultat ne s'en trouve que plus original. Entre folk, pop, électro, hip hop, rock, tout se mélange au rythme des projections vidéo. On pénètre vite dans cet univers balançant entre Bjork, Beth Gibbons ou encore Sigur Ros. Un concert apaisant, en prévision de celui d'Emilie Simon, tout en douceur... La belle brunette arrive avec tout son ptit monde de musique électro-expérimentale. Le public réagit bien sur les deux morceaux les plus rock : « Fleur de saison » et « I wanna be your dog ». Un très beau concert où Emilie fait partager ses rêves bucoliques, mais hélas où l'intensité n'est pas maintenue de bout en bout.... Entre deux concerts, interview de deux membres de Jack The Ripper, une fois de plus très sympa... Au pas de course, retour au Palais d'Auron pour le show psychédélique des Flaming Lips. Waouh les Flaming Lips ! Ca commence fort, avec un lancer de ballons, des confettis, de la fumée, des Pères Noël et des aliens (pris dans le public), on est littéralement scotchés. Pendant ce temps, un message sur l'écran géant défile derrière le chanteur ; et la leçon de vie des Flaming Lips commence. En gros, ils sont là pour nous faire profiter de la vie, pour nous faire passer un moment « epic and wonderful ». Outre tous ces artifices, ils nous font partager des envolées pop, qui rappellent aux plus jeunes la musique des Mercury Rev, plus contemporaine pour eux. Wayne Coyne veut réveiller le public, et le fait participer à son grand show à l'américaine. Pour le rappel, le public, se prend une claque à la « Bowling for Columbine ». Après avoir lancé un « Fuck Bush », le groupe entame une reprise des Black Sabbath, pendant que sur l'écran défilent des images de guerre, d'hommes politiques et d'enfants blessés... On revient sur Terre...
Au théâtre Jacques Coeur, Final Fantasy (violoniste du groupe Arcade Fire) a enchanté le public, qui le définit un peu comme un Yann Tiersen canadien. Nous arrivons pile pour le début du set de Jack The Ripper. Cette invitation au voyage enchante et hypnotise à la fois. Leur rock entre cabaret de l'Est, Nick Cave et les 16 Horsepower transporte la salle, qui en redemande encore et encore. Pourtant intimidé de jouer dans un théâtre avec des places assises, le groupe a tout à fait su s'adapter aux lieux. Un final en beauté, pour une journée intense, et des scènes à chaque fois peuplées de nombreux musiciens aux instruments divers et variés.
Concerts placés sous le signe de la world music au Phénix avec entre autres Sharon Jones et les très attendus Louise Attaque.
Ce lundi, un grand concert avec Cheikha Rimitti , Bénabar et ses invités dont La Grande Sophie, Higelin, Delerm et bien d'autres...
Fini pour 2006, rendez-vous bientôt pour le bilan final et les interviews... |