"When it gets worse all the while, how can I just take it and smile ? All the blind hatred so vile, all the pain, just take it and smile"
L’été semblant s’étirer au-delà du raisonnable, il n’y a donc aucune de raison de ne pas parler de ce disque radieux sorti au milieu de l’été.
On ne va pas couper les vers en deux, ce que détesteraient les deux protagonistes d’Humus le livre de Gaspard Koenig, le troisième disque de Max Clarke est une petite merveille folk pop. L’auteur-compositeur-interprète et musicien de Brooklyn continue d’y cultiver ce qu’il appelle "l’essentialisme pop". Des morceaux simples, efficaces, de jolies rengaines accrocheuses, sensibles et lumineuses, de quoi trouver son bonheur. On y retrouve des petits (euphémisme) côtés 60’s ou 70’s, la présence des frères D’Addario des Lemon Twigs présents sur deux titres ("Don’t Fade Out" et "Living Inside") n’y étant pas pour rien.
Vous craignez que Max Clarke ne soit trop lisse ou tiède ? Alors prêtez une oreille attentive à des paroles plutôt sombres, sur l’état des Etats-Unis, l’ennui automnal, sur le fait d’être un romantique désespéré, sur la fin de l’innocence ou comment s’accrocher à un rêve.
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