Prendre son temps, en amour, au travail comme dans la vie de tous les jours, ralentir, profiter de chaque instant loin de toute effervescence et trouver un sens à sa vie, voilà les propositions de la chanteuse Sophie Darly. Et tant qu’à faire profiter de ces huit chansons personnelles, de cette grosse demi-heure de musique entre soul, blues et jazz.
Sophie Darly exprime tout son talent, toute sa sensibilité, dans la grande tradition de ces musiques (Soul Game, Twelve Secrets of a lady ses deux premiers albums étaient déjà de gros marqueurs de son esthétique). Académisme oui mais pas forcément conservatisme, et puis quand on y ajoute une certaine fraîcheur, une luminosité, une délicatesse, un petit côté aérien, du soyeux, du velours, un savoir écrire et chanter...
Et puis Sophie Darly sait s’entourer : Daniel Mizrahi aux guitares et claviers, Arnaud Gransac au piano, Mathieu Penot à la batterie et claviers, Antoine Reininger à la basse et contrebasse, Hector "Tachi" Gomez aux percussions, Julien Alour à la trompette, Pierrick Pédron au saxophone et Frédéric Jaillard aux claviers. Cela joue bien, c’est solide musicalement et un soin est apporté au son avec par exemple l’utilisation d’instruments et micros vintages : Wurlitzer, Fender Rhodes.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !