Direction l’Australie avec les éditions Phébus autour d’une libraire qui est aussi romancière et critique littéraire qui nous propose son premier roman, Mon homme marié.
A 24 ans, alors que tout le monde autour d’elle semble avoir glissé sans effort dans l’âge adulte. Hera passe ses journées à traîner avec son chien et à écouter en boucle des albums des Smiths. Engagée comme modératrice de commentaires, la voilà qui rencontre Arthur, un collègue plus âgé.
Lorsqu’elle découvre qu’il est marié, il est déjà trop tard et, enivrée par la promesse d’un bonheur ordinaire, Héra s’engage, tête baissée, dans une liaison dévorante…
A lire le résumé de l’ouvrage, on se rend bien compte que l’on est dans le roman de gare, sans être péjoratif, dans une lecture reposante envisageable pour l’été, sur une plage, au pied d’un parasol. L’histoire est vieille comme le monde, sans grande originalité mais avec néanmoins une fraîcheur appréciable, portée par la voix d’une génération en quête de sens, autour de discussions intimes sur des messageries instantanées.
Ce n’est évidemment pas le genre de livre que je lis habituellement mais il faut quand même avouer que l’ouvrage reste agréable à lire, plutôt drôle et émouvant, autour d’un personnage courageux et bouleversant. |