Soft Michel, j’en ai déjà parlé lors de la sortie de leur clip pour le titre "Sunbeam". Je t’avais dit de rester aux aguets parce qu’un EP arrivait. Et bien nous y voilà. Et comme nous avons été sages, ils nous emmènent en Thalasso !
Soft Michel, c’est une pop teen, qui se veut sucré et brillante (entends par là avec des paillettes, ils n’ont pas non plus un ego surdimensionné). Pourtant, cela ne les empêche pas d’écrire des paroles plutôt sombres, comme pour le titre "Laughing girl". La pochette qui représente un bébé la tête la première dans un gros gâteau "symbolise aussi le fait qu’il peut y avoir une dimension purificatrice et spirituelle dans le fait de consommer à outrance toutes sortes de choses" (sic).
Soft Michel, ce sont quatre amis qui à la fin du confinement décident de mettre un terme à leur groupe de jazz afin de monter un groupe d’indie rock. Ils choisissent Soft Michel comme nom en hommage à la mollesse des après-midi au bistrot et aux lentes discussions sans fin.
"Les textes sont basés sur un monotrip à caractère psychotique d’Antoine Martin (alias Garbage Dog Prod.) sur une certaine chanteuse londonienne qui a écrit "Sad Boy", ainsi que sur des croyances ésotériques étranges.” (sic)
C’est bien beau tout ça mais musicalement, est-ce que c’est bien ? Non, c’est encore mieux que bien. C’est génial. Oui c’est sucré, oui c’est brillant, et le chant me plaît énormément. Alors oui c’est pop, c’est rock et c’est ça que j’aime.
Si tu as aimé le titre "Sunbeam", alors tu vas y trouver ton compte. Tout est dans cette veine, avec des tempo parfois plus lents. Les mélodies sont imparables et très accrocheuses. On les garde en mémoire et on les retrouve toujours avec le même plaisir après une pause.
Alors que la France est virtuellement sans gouvernement, il y a de quoi, entre autres problèmes, s'inquiéter pour la culture. Quoi qu'il en soit on sera toujours là pour la rendre la plus accessible possible.
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