Shalalalala, n’attendez pas, avec ce titre, que Theo Hakola chante une certaine légèreté. Noir c’est noir. Celui que le NME (New Musical Express) nommait le "Baudelaire avec une guitare électrique" creuse inlassablement ce sillon d’une musique résolument profonde, sombre, en adéquation avec des paroles (l’écriture est toujours aussi acérée et assurée) sur l’état du monde, les rapports humains.
Une musique marquée par le rock, le blues (et beaucoup de ce qui fait la musique alternative américaine), tendue (comme les cordes du violon de l’amie Bénédicte Villain) qui semble résolue à toujours avancer, comme portée par une force revendicatrice. Hakola n’a rien perdu de sa verve et de son acuité, ni de cette voix qui sait jouer avec éloquence ou nonchalance. Une voix accompagnée sur quelques titres par Brisa Roché ou Lesley Woods.
Qu’est-ce que l’on aime quand Theo Hakola vide son sac !
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