Peut-on considérer ce disque comme une mise en abyme, une dialectique de la création ? En tout cas, le septet de jazz français créé en 2019 par le claviériste et compositeur Raphaël Faigenbaum, avec Milan Tabak à la batterie, Pierre Carbonneaux aux saxophones, Dimitri Shlelein au saxophone alto, Thomas Gaucher à la guitare, Guillaume Ruelland à la basse et Emilian Ducret aux percussions propose une musique jazz résolument moderne et ouverte aux divers possibles.
Diversité des influences (nord-américaines, africaines, caribéennes, européennes (plus françaises qu’anglaises), des dynamiques, des jeux de tensions et de détentes, groove implacable, lignes mélodiques et rythmiques claires (mais qui savent prendre des chemins de traverse, faire des méandres…) font partie des différentes propositions musicales. Rien de forcément nouveau mais tout cela fonctionne plutôt bien ("Screens", "The Square", "Heart Beat"), les musiciens allant dans le même sens et proposant quelque chose de cohérent. Reste à entrer dans cet univers qui le mérite.
# 13 octobre 2024 : Sur un malentendu ca peut marcher
Le replay de la MAG#91, du théâtre, du cinéma, de la musique, de la littérature, c'est parti pour notre sélection de la semaine...Pensez aussi à nous suivre sur nos réseaux sociaux.