The Silver Lines est punk. Peut-il en être autrement d’un groupe qui clame sur la pochette de son EP : "This is the Silver Lines’ New EP. Either you’re going to listen or you’re not. They don’t care".

Pour ceux qui en auraient besoin, on pourrait traduire par : ceci est le nouvel épisode de The Silver Lines. Vous pouvez l'écouter ou non. Ils s’en foutent !

Le groupe est britannique et imagine que les frères Ravenscroft, ennuyés par le paysage musical, ont pris une guitare pour Joe et un micro pour chanter pour Dave. Un autre Joe se greffe au groupe à la basse et Kindo les rejoint derrière les fûts. Ils composent, de retour à Birmingham, et tournent, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les premiers singles cartonnent et pour cause.

The Silver Lines ne veut pas être un nouveau groupe de rock de mecs blancs. Ils déboulent avec des textes qui brisent les tabous et abordent la masculinité toxique, l’abus de drogue, l’exploitation sexuelle ou encore les normes sociales. Je te l’ai dit : ils sont punk.

Musicalement, c’est tout sauf calme et comme dirait l’autre, ils font du tintamarre mais quel excellent tintamarre ! C’est rock comme j’aime, l’accent british de Dave est idéal pour nous exploser dans les tympans tout au long de ces 5 titres. Ils commencent pied au plancher et ne perdent pas le tempo une seule seconde !

Ils seront le 27 septembre à la Boule Noire à Paris, à Nevers le 28, Rouen le 1er novembre et d’autres dates à retrouver sur leurs réseaux sociaux. Pas de panique, tu les trouveras en fin d’article !