Le temps s'est un peu arrêté pour moi depuis le début des années 2000 et plus particulièrement lors un concert épique à Lyon. Je m’en souviens, j’étais avec le père de ma filleule, ami de longue date qui m’a suivi dans de nombreux périples où le pogo et les grosses guitares étaient toujours présentes. Mais ça, tu t’en fous sûrement.
Un album tournait en boucle à l’époque et j’en parlais beaucoup à une amie chère, qui nous a quitté depuis. Parce que je connaissais "Cours vite" et "Makina", mais cet album là était tellement puissant. Et puis Silmarils (puisque ce sont d’eux dont on parle dans cette chronique) s’est mis en veille et j’étais triste.
Et voilà qu’ils nous balancent des sons et annoncent un concert en 2022 au Bataclan. Je n’y étais pas et j’étais à la fois triste et tellement heureux : Silmarils est de retour et ça va chier. Du moins, c’est ce que j’espérais de tout cœur.
Ils nous ont apatés avec "Welcome To America", ou "Au Paradis" (et là je commençais à y être) et coup de grâce "No Pain No Gain" avec un feat de fou B-Real, du mythique Cypress Hill.
Parce que oui, Silmarils dégaine des grosses guitares mais envoie du rap et ce n’est pas pour rien que l’album est mixé par Segal Huredia qui a officié pour Dr Dre, Eminem ou Green Day.
Silmarils est vraiment de retour et les singles sont loin d’être les seules bombes que Salsedo et sa fidèle bande d’amis nous dégainent. Tout l’album est une folie et on sent que le groupe a des choses à nous dire, nous hurler et des comptes à régler. J’ai l’impression que le groupe ne s’est jamais arrêté et que je suis à nouveau 20 ans en arrière. Ils n’ont perdu ni leur talent ni leur fougue.
La pochette est l'œuvre de l’artiste Robert Combas qui a peint une œuvre originale, inspirée des titres de l’album.
Tu m'as compris, je n'attends plus qu’une seule chose : les retrouver dans une salle de concerts ET tout envoyer valser au son des titres de Silmarils, les nouveaux ou les anciens, on sera au Paradis !