Comme son nom l’indique, le pianiste Paul Lay s’est inspiré de l’histoire d’Ulysse pour construire ce disque. Une idée qui lui est venue alors que pendant la pandémie, il en faisait la lecture à son fils. Lui sont apparues des images, des mélodies.
Au lieu d’illustrer musicalement le voyage d’Ulysse, il préfère imaginer "son retour à Ithaque, lorsque le héros doit reconquérir son identité alors qu’il est devenu "Personne" — c’est ainsi qu’il se présente au Cyclope Polyphème. Le récit musical est ainsi composé des réminiscences de son périple", se focalisant sur "les principales épreuves et périls surmontés par Ulysse, à travers lesquels l’homme se construit en trouvant ses limites, en abandonnant l’orgueil et la vanité, en faisant siennes les forces adverses, en réactivant la mémoire de ses origines, de son foyer et de ses traditions".
Les émotions (la joie, les doutes, la peur...) sont donc au cœur de ce disque.
Paul Lay n’embarque pas seul, il est accompagné de Donald Kotomanou à la batterie et du regretté Matyas Szandaï à la contrebasse. Ensemble, ils construisent une épopée cohérente, inspirée, à la fois grave et lumineuse, mélodique, lyrique, pas forcément musique figurative, chacun pourra à loisir se construire des images mentales. Il ne reste plus qu’à embarquer et se laisser porter par le récit...
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !