"Depuis mon plus jeune âge, je vis avec un défi dans mon jeu pianistique. Lorsque je suis émotive, mes mains deviennent très moites. J’ai dû développer des techniques pour m’accrocher au clavier dans cet espace aquatique que mon corps génère, et dans lequel mes mains et mes doigts baignent. Et, paradoxalement, une fois que je me connecte au piano, mes mains s’assèchent, le son m’enveloppe et je me sens comme un fœtus dans le liquide amniotique". Isil Bengi
Si la musicothérapie permet de soigner la santé mentale, physique, émotionnelle et spirituelle, l'hydropathie est l'art de traiter les maladies humaines par l'eau. La thématique de l’eau (Chanson de la folle au bord de la mer de Charles-Valentin Alkan, Drei Intermezzi, op. 117 de Johannes Brahms, Inexhaustible Fountain de Toshi Ichiyanagi, Eau dormante de Jules Massenet, Rain at Funeral d’Augusta Read Thomas, Bes Damla d’Ulvi Cemal Erkin, Prelude in C Major de Julian Scriabin, Une Larme de Modest Mussorgsky, Out of the Depths d’Amy Beach, The Tides of Manaunaun d’Henry Cowell) sera donc au centre du nouveau disque de la pianiste Isil Bengi.
Bengi construit un espace sonore où peut s’épanouir son jeu tout en délicatesse, sensibilité et variété de couleurs. Cela se vérifie par exemple dans le cycle Bes Damla d’Erkin, injustement trop peu enregistré, dans le superbe The Tides of Manaunaun de Cowell où la pianiste préfère la spiritualité au chaos, dans le sombre Out of the Depths d’Amy Beach ou le nébuleux, le mystérieux Inexhaustible Fountain de Toshi Ichiyanagi. 4 pièces, 4 interprétations qui méritent à elles seules, l’écoute de ce disque.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !