Un nouvel album de Josh Tillman, ça ne se refuse pas. Une fois de plus, l’élégance et la qualité du sonwriting de ces chansons luxuriantes et émouvantes. Il cite parfois Elton John comme référence, on veut bien le croire. Le titre introductif est une merveille de pop rock à paillettes qui ne s’essouffle jamais durant 9 minutes 20 secondes. Un moment phénoménal du disque qui justifie à lui seul l’achat de ce disque.
Pourtant, ce titre n’est pas le seul point fort de ce disque qui, en 8 titres, nous offre toute sa richesse avec des morceaux parfois très ronds et pop ("Mental Health" au texte assez cryptique) et d’autres plus barrés et même un peu noisy comme "She cleans up" ou "Screamland" jusqu’à de timides incursions plus folk rock comme sur "Josh Tillman and the Accidental Dose" (ce n’est pas la première fois qu’il donne son nom à ses chansons d’ailleurs) ou "I guess time just makes fools of us all".
Le disque se termine sur un titre "Summer’s gone" très crooner et joliment orchestré, chanté par un Josh Tillman qui semble apaisé et on a du mal à croire qu’il s’agit du même album que celui sur lequel se trouve ce morceau de bravoure qu’est "Mahashmashana" et ses 9 minutes. Beau tour de force.
Un album de toute beauté, plutôt joyeux dans sa réalisation tout en allant chercher des sujets parfois très introspectifs dans les textes. Le temps nous le dira, mais ce Mahashmashana pourrait être un des chefs d'œuvre de sa carrière déjà bien remplie.
Avec la mort de Lynch, c'est un pan entier de la pop culture qui disparait, comme ça, sans crier gare. Il reste de toute façon sa filmographie qui n'a pas attendu sa mort pour être essentielle. Pour le reste, voici le sommaire. Retrouvez-nous aussi sur nos réseaux sociaux !