Dimanche 4 juin, retour à la scène [2] et à l'Apolo pour la soirée de clôture du festival.
Démarrage en trombe avec French Toast, dans le pur esprit Dischord : un hardcore tout en simplicité et aux amplis survitaminés.
Les musiciens échangent leurs instruments et le micro, on secoue avec plaisir la tête en rythme malgré les cervicales endolories par les quatre jours précédents. Le groupe est actuellement en tournée française jusqu'à la fin du mois.
On monte à l'Apolo pour retrouver Centro-Matic, rejoint pour quelques titres par John Roderick. Un rock américain à la REM dans lequel s'immisce parfois quelques moments de tension noisy. Plaisant.
A la [2], Xiu Xiu finira mon festival pour une prestation dans l'esprit de leurs albums : inventifs et uniques. Le seul bémol étant leur manque de communication et l'attente entre les morceaux, inhérente aux changements d'instruments de Jamie Stewart, principalement.
Il était temps de quitter ce festival extrêmement bien organisé permettant à chacun de profiter au mieux des 6 scènes que ne fréquentent que 45 000 festivaliers. Des conditions très agréables pour une programmation variée et de qualité. |