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Interview  (Paris)  21 juin 2006

Antoine Seguin, auteur, metteur en scène et comédien, est triplement à l'affiche de la Comédie de Paris avec "Tragique academy" qui nous raconte l'aventure télévisée d'une petite troupe provinciale de comédiens. Comédie légère et drôle, elle égratigne néanmoins la télé-réalité même si tout se finit en chansons.

Passionné et volubile, il nous raconte son parcours théâtral et l'aventure de ce spectacle qui dérageg et fait parler de lui.

J'ai pris connaissance de votre CV et quand j'ai vu le nombre de spectacles que vous avez montés ou dans lesquels vous avez joué je me demande comment cela est-il possible que nous ne nous connaissions pas ?

Antoine Seguin : En fait, j'ai arrêté de travailler sur Paris depuis quelques années.

Vous avez également fondé une compagnie, l'Accompagnie ?

Antoine Seguin : Cette compagnie a été créée en 1991 et elle est implantée dans les Yvelines et je me suis beaucoup investi dans cette région. Je montais des spectacles avec de nombreux comédien avec la force et la volonté de la jeunesse. Cela s'est un peu calmé car j'ai désormais une famille. A l'époque, on ne regardait pas le temps passé. Nous avons beaucoup travaillé notamment avec Stéphanie Tesson, une jeune femme que j'apprécie.

Donc je me suis un peu calmé mais cela ne m'a pas empêché de monter deux grands spectacles dont l'un, "Le bouffon", est un spectacle, dans lequel je suis seul sur scène mais qui nécessite beaucoup de technique, qui a beaucoup tourné surtout dans l'est de la France et "In-certain Blas" qui est une vengeance de tous ceux qui n'ont pas pris l"Le bouffon" car là je suis seul sur scène avec une simple brosse à dents.

Au début vous étiez comédien. C'était une passion ?

Antoine Seguin : Ah non pas du tout ! Moi j'ai découvert très tard le théâtre. Je me suis dirigée vers études plus commerciales que littéraires tout en ne sachant pas très bien ce que je voulais faire. Un jour par le plus pur des hasards j'ai découvert cet univers et pour la première fois de ma vie je me suis dit que c'était ça que je voulais faire.

Vous n'avez pas suivi le cursus des cours Florent ou autres ?

Antoine Seguin : Non, pas vraiment car je devais travailler à côté tout simplement pour vivre. Et j'ai très rapidement travaillé. Je suis parti en tournée et donc j'ai appris sur le tas. Et selon les dires avec quelques prédispositions.

Et plutôt la comédie ?

Antoine Seguin : Chronologiquement, j'ai commencé par la comédie et je m'y sentais à l'aise mais dernièrement on m'a proposé des drôles pas du tout comiques comme "Mrozek en pleurs" ou le rôle de DomJuan que l'on m'a proposé alors que je me serais bien vu dans celui de Sganarelle. J'aime bien la comédie mais en tant que comédien j'aime aussi l'éclectisme.

Cette compagnie existe donc toujours?

Antoine Seguin : Oui, et c'est elle qui a monté ce spectacle. Cela étant, cette compagnie n'est pas formelle ni une troupe car c'est financièrement impossible mais elle réunit des gens de rencontre qui sont unis par une même volonté de travail. Notre leitmotiv était de faire des spectacles tous publics dans des endroits, comme en milieu rural, où les gens ne sont pas habitués à aller au théâtre. Un peu dans le style théâtre de foire, le théâtre de tréteaux. Et ce spectacle s'intègre bien dans ce registre.

Et à quelle circonstance, quel hasard doit-on votre retour à Paris avec "Tragique academy" ?

Antoine Seguin : Les comédiens qui jouent cette pièce avaient vus me spectacles "solo" et me disaient que j'étais vache de n'écrire que pour moi. Et donc je m'y suis collé et j'ai écrit sur mesure non pas que les comédiens ressemblent aux personnages qu'ils jouent mais sur mesure dans le sens où j'ai voulu utiliser leurs talents spécifiques. J'ai donc écrit cette pièce qui est une pièce de comédiens qui ont envie de s'amuser pendant une heure et demie. Et qui parle d'un univers que je connais bien. Et bizarrement on écrit peu sur les gens de théâtre.

Vous dîtes en notes de spectacle : "Distraire le peuple est un moyen de ne pas l'instruire et de ne pas lui faire prendre conscience de son exploitation". C'est votre cheval de bataille ?

Antoine Seguin : En fait, il n'y a pas de prétention dans ce spectacle, ni de changer les gens ni de révolutionner le théâtre. J'ai donc voulu quelque chose de très léger, de très frais. Par contre, je me suis permis en tant qu'auteur de distiller à doses très homéopathiques quelques messages personnels. Le spectacle n'est pas creux. Je ne défends pas de thèse car je crois qu'il y a du bon et du mauvais partout et je crois qu'effectivement on a tendance à vouloir séparer les gens de théâtre et les gens de télévision.

Or, aujourd'hui, ces gens changent de médias. Un comédien peut s'adapter à deux univers différents; Donc j'ai montré des comédiens classiques qui se mettent à faire un spectacle de variétés. Et je suis étonné que les gens soent étonnés. Par exemple, il est vrai que je connais Chantal Deruaz depuis des années et que je ne l'avais jamais vu faire ce qu'elle fait dans cette pièce, c'est-à-dire chanter et danser. Mais comme c'est une excellente comédienne, je savais qu'elle y parviendrait.

Et surtout je n'ai pas voulu encenser la télévision comme certains le disent parce que la pièce s'achève en show télévisé. Ma volonté est que les gens soient dans la salle pour voir le spectacle. Le fait qu'ils soient au théâtre et non devant leur poste est une victoire. C'est la cerise sur le gâteau. Le message est que les conditions de travail sont tellement difficiles que l'éthique théâtrale pure et dure est très difficilement tenable. Il ne doit donc pas y avoir d'ostracisme.

Je me souviens d'un grand metteur en scène qui avait dit à une jeune femme qui sortait du Conservatoire et qui jouait dans des soaps que jamais elle ne jouerait avec lui et qu'elle se dégradait en jouant ces mièvreries. Je trouve cela "naze" comme propos car ce n'est pas vrai et que les conditions de vie impliquent des choix. Dans la pièce le premier qui cède est celui qui prône le classique. Et quand on voit que les spectacles qui marchent aujourd'hui sont ceux joués par des comédiens qui font de la télé on serait bien bête de ne pas faire de la télé. Ce qui ne veut pas dire que ce qu'ils font est toujours merveilleux et il y a des gens qui montent des spectacles formidables et qui n'arrivent pas à s'en sortir parce qu'ils ne sont pas assez médiatisés. Mais ce n'est pas si simple. Si ça l'était ça se saurait.

Et les français ont un problème d'étiquetage qui n'existe pas à l'étranger. Ainsi en Angleterre, les comédiens jouent un jour pour la Royal Shakespeare Company et qui le lendemain jouent tous nus dans un film où ils se sont éclatés sans que cela étonne personne. Un bon comédien a bien sûr des affinités, certains sont plus à l'aise da ns les grands textes, d'autres dans la comédie, mais ceux qui veulent tout faire c'est tant mieux ! Aujourd'hui, le comédien de théâtre essaie de faire son métier le mieux qu'il peut. Je ne connais pas de comédien qui monte un projet en se disant que c'est une merde. Quand on est tous les soirs sur scène on a envie d'être content de ce que l'on fait. Et nous, nous sommes très contents !

Pour "Tragique Academy" vous êtes auteur, metteur en scène et comédien. Ce n'est pas un peu trop?

Antoine Seguin : Oui, totalement, c'est beaucoup trop ! Normalement, ça ne se dit pas ! Je le reconnais et ça a été un peu une souffrance pour moi parce que je suis quelqu'un qui s'investit beaucoup dans ce qu'il fait et j'ai été très frustré de ne pas pouvoir être complètement à l'extérieur pour juger ou complètement à l'intérieur pour être libéré de toutes contraintes. Les comédiens ne s'en plaignent pas mais j'ai toujours tendance, dès que je ne suis plus sur scène, à avoir un oeil ou une oreille qui traîne et c'est assez lourd à porter.

C'est plus agréable de n'être que comédien ou que metteur en scène. Je pense qu'on peut cumuler auteur-metteur en scène ou auteur-comédien mais les 3… Ce n'est donc pas à réitérer. J'aime bien me laisser diriger en tant que comédien et là finalement ça m'a manqué. Cela étant je suis très bien entouré car beaucoup des comédiens font de la mise en scène donc cela m'a aidé. Mais je ne l'ai pas fait volontairement en me disant que j'étais un type au dessus de la moyenne qui pouvait tout cumuler. Cela résulte d'un concours de circonstances que j'ai dû assumer.

Le spectacle ne pâtit pas trop des ponts du mois de mai et de la coupe du monde de football ?

Antoine Seguin : Je ne sais pas de quoi peuvent pâtir les spectacles aujourd'hui sur Paris. Quand on fait le tour des salles parisiennes on se rend compte que c'est très dur. Au mois de juin, un bon spectacle qui remplit une demie salle est content. Et encore je parle de spectacles qui fonctionnent.

Nous, nous avons un bon spectacle mais il est encore très jeune et il n'a pas de notoriété suffisante et nous nous en sortons encore pas trop mal. Nous n'avons pas de tête d'affiche ni de Molière qui accroît la notoriété mais le bouche à oreille fonctionne bien et nous avons bon espoir de continuer et progresser. Nous sommes programmés jusqu'au 6 août à la Comédie de Paris.

Avez-vous des velléités d'exporter "Tragique academy hors Paris ?

Antoine Seguin : C'est même notre plus grand souhait car nous pensons que c'est un spectacle qui est absolument merveilleux pour tout ce qui est tournée et province. Je le sais car nous l'y avons déjà joué. Et il marche bien parce qu'il a cette fraîcheur et cette liberté de ton qui passent bien dans ce cadre de gens qui viennent passer une soirée. Cela étant ce n'est pas facile à organiser du fait de la programmation à Paris car il faut que les organisateurs viennent nous voir or juillet est le mois des festivals, août le mois des vacances. Donc il faut durer !

Cela veut-il dire qu'éventuellement la comédie de Paris vous garde plus longtemps si ça marche ?

Antoine Seguin : La Comédie de paris a flashé sur ce spectacle et c'est la raison pour laquelle nous sommes ici. Car il faut dire qu'un spectacle avec 8 comédiens ce n'est pas évident et sans tête d'affiche ça n'existe plus. D'ailleurs au départ, j'avais écris pour 10 personnages. Et rien que pour cela on devrait nous féliciter, d'être 10 tous les soirs à se battre pour ce spectacle.

Avez-vous déjà d'autres projets ?

Antoine Seguin : Mon spectacle "In-certain Ruy Blas" a été peu joué et donc je souhaiterai le reprendre. Ce spectacle a été écrit après tous les débats et grèves sur l'intermittence dans le spectacle. Car à ce moment là nous jouions en province, en Alsace, en milieu rural et nous sommes demandés s'il fallait jouer ou pas. Faire grève à la campagne ne rimait à rien. Nous avons donc joué et organisé après le spectacle un débat autour de ce sujet et nous avons vu quasiment 100% des spectateurs rester avec nous jusqu'à point de d'heure pour en parler.

Ne pas jouer c'était priver les gens du seul spectacle qu'ils voient dans l'année. Ce spectacle a encore une actualité aujourd'hui car le spectacle souffre de nombreux problèmes comme la multi programmation qui implique des décors légers et des changements très rapides. Donc c'est difficile, à part dans les théâtres subventionnés, de monter un spectacle qui a une certaine ampleur.

Et le jouer peut être même à Paris ?

Antoine Seguin : Ce serait même une finalité que de le jouer à Paris. Surtout en tant qu'auteur. Car j'étais venu jouer à Paris en tant que comédien et dans une situation assez protégée. Ici, avec "Tragique academy", je vis une situation assez dure. Car pour moi c'est une pantalonnade destinée à faire rire et je ne pensais pas que cela susciterait de telles réactions, de tels grincements de dents.

Certains critiques ont été très virulents et m'ont tout simplement conseiller de rentrer chez moi. Si j'avais eu conscience qu'il s'agissait d'un spectacle très mauvais je ne l'aurai pas monté ! Et avant Paris, il y a quand même 7 000 spectateurs qui l'ont vu. Donc, le spectacle étant le même que s'était-il passé? Le public parisien est-il si différent ? Or, le public parisien apprécie également le spectacle ce qui crée un décalage en voulant attribuer à mon spectacle plus de prétention que je ne voulais y mettre au départ.

Je me suis donc mis à défendre mon spectacle avec une véhémence et une force incroyables. Au départ, nous voulions faire un spectacle entre amis un peu comme les Branquignols. Alors est-ce que les Branquignols ont révolutionné le spectacle ? En tous cas, ils ont fait rire. Mon propos n'était pas de faire une critique véhémente de la télé-réalité. Cela étant cela m'a fait réfléchir.

Il y a beaucoup de gens qui disent "Faites ce que je vous dis de faire et pas ce que je fais. Dans la vie, comme dans la politique, comme dans le spectacle et donc il y a beaucoup de choses à en dire et je voudrais bien m'y atteler.

Cela veut-il dire que vous avez un nouveau sujet de spectacle?

Antoine Seguin : Ah oui !

Donc ce sera notre prochain rendez-vous ?

Antoine Seguin : Oui, mais il me faut laisser un peu de temps ! Il y aura peut être un autre spectacle avant. Et puis j'espère que "Tragique academy" aura une longue vie car tous les gens qui ont travaillé sur ce spectacle le méritent et aussi qu'il nous permettra d'embrayer sur d'autres projets.
 

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La chronique du spectacle"Tragique academy"


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