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puce Isabelle Desalos - Philippe Renon
Interview  (Paris)  25 août 2006

Les liaisons dangereuses" de Choderlos de Laclos avec une mise en scène par Nicole Gros investissant le Théâtre des Cinq Diamants après avoir été montées au Théâtre du Nord-Ouest.

A l'affiche, respectivemlent pour les rôles de Emilie/Azolan et le Chevalier Danceny, Isabelle Desalos et Philippe Renon. Elle a 20 ans, il en a 39 et tout deux sont passionnés de théâtre avec néanmoins des parcours et des conceptions différents.

De là un entretien intéressant et ouvert, hélas abrégé par l'heure de la réprésentation, avec deux comédiens intelligents à suivre impérativement.

Comment êtes-vous devenus comédiens?

Isabelle Desalos : J'ai commencé assez tard puisque j'ai découvert le théâtre au lycée avec une matière à option à raison de 2 heures par semaine avec quelques cours théoriques. Donc ce n'était même pas du théâtre amateur ce qui explique que le déclic n'ait pas été immédiat. C'était juste une manière de se libérer l'esprit des maths. Et puis la dernière année il y avait une représentation prévue à partir de quarts de pièce et j'ai failli ne pas jouer car la personne qui était ma partenaire a failli ne pas venir. J'ai donc reçu une grosse leçon d'humilité qui m'est revenue dans tronche et j'ai alors vraiment pris conscience suis alors rendue compte combien cela comptait pour moi.

Ensuite, j'ai suivi un cours aux Ateliers du soir du Théâtre National de Chaillot à raison de 10 heures par semaine qui m'a permis de découvrir cet art de manière plus soutenue tout en suivant mes études. Je courrais un peu mais cela m'a nourri pour la première année. Ensuite je suis entrée au Conservatoire municipal du Centre avec Alain Hétier et Philippe Perrussel qui n'ont pas tellement contribué à me donner confiance en moi.

Ils m'ont cassé mais en même temps apporté beaucoup de choses mais cela je ne l'ai su qu'avec le recul. Sur le moment cela a suscité mon départ. J'ai changé de conservatoire et je suis actuellement avec Jean-Louis Birot qui enseigne au 6ème et au 10ème qui est beaucoup plus doux te pédagogue par rapport aux deux autres qui pratiquait une méthode forte du style je vais te faire pleurer ce qui ne me convient pas du tout.

En parallèle depuis 3 ans je travaille au Théâtre du Nord-Ouest où je fais de l'assistanat à la mise en scène qui est source d'enseignement. Ainsi j'ai travaillé sur "Le soulier de Satin" lors du cycle Claudel, "Roméo et Juliette" et actuellement je travaille sur le cycle Montherlant avec Jean-Luc Jeener. "Les liaisons dangereuses" sont ma vraie première participation à une pièce.

Philippe Renon : Pour moi être acteur est un rêve d'enfant mais pour ma famille ce n'était pas un métier. Donc je me suis retrouvé en pension dans un lycée hôtelier ce qui m'a permis de partir dès l'age de 18 ans. A 25 ans lors d'une soirée j'ai rencontré Olga Briggs qui m'a proposé de suivre des cours dans son cours de "débroussaillage" pendant 3 ans. Ensuite, je suis parti en tournée avec une pièce de Shakespeare "Hamlet" et elle m'a dit que lorsque je reviendrai je saurais ce que je veux faire. Quand je suis revenu, je savais que c'était cela que je voulais faire car une tournée c'est quelque chose de très lourd et il faut vraiment ne avoir envie.

J'ai suivi ses cours pendant 2 ans ainsi que des cours de chant. Car la voix est notre instrument et je le suis rendu compte comme j'ai beaucoup joué en extérieur qu'il fallait savoir s'en servir. Et un soir, elle m'a annoncé que je ne reviendrai pas la semaine prochaine car elle m'avait appris tout ce qu'elle savait. Ensuite, comme je n'étai spas issu d'un cours célèbre et que je n'avais pas de relations, chaque pièce et chaque rôle sont comme des cadeaux qui sont venus à moi. J'ai connu Nicole Gros quand nous avons travaillé au sein d'une même troupe.

Comédien pour le théâtre uniquement ?

Philippe Renon : Bien sûr que non ! Si on se ferme sur un truc on s'asphyxie. Or, si l'on veut être capable de se donner chaque soir plusieurs soirs par semaine sur scène il vaut mieux s'oxygéner l'esprit et se nourrir. Ce qui est intéressant au théâtre c'est qu'i n'y a jamais 2 soirs identiques. Le public est différent comme la journée est différente. Faire du cinéma ou la télévision ne me pose pas d e problèmes. La technique de travail est bien évidemment complètement différentes. Notamment la période de répétition au théâtre permet de faire grandir le personnage alors qu'au cinéma le personnage doit être grand immédiatement. Et toutes les expériences sont intéressantes.

Isabelle Desalos : Pour ma part je n'ai aucune expérience dans le domaine de l'audiovisuel? J'ai passé une fois un casting et j'ai étais froussarde. On m'a dit que je passais bien à la caméra et cependant lors d'une interview pour ce spectacle ce n'était pas très fameux, du moins pas très assumé. Donc j'ai beaucoup à apprendre. Si on m'en donne l'occasion, j'en serai ravie. Je pense que j'ai quelque chose à faire dans ce registre mais tout est une question de première chance.

Philippe Renon : De toute façon c'est un métier et le seul vrai moyen de l'apprendre est de le pratiquer. C'est comme tout métier. Un bon serveur est celui qui donne l'impression de la facilité. La scène est un monde à part et par exemple je ne peux pas faire un monologue à un repas de famille. Le paradoxe de ce métier est que tout est vrai et tout ce qui est faux est vrai également. Quand on joue ce n'est pas nous et pourtant c'est complètement bous. Je compare cela à un parfum. Nous sommes comme des nez qui prennent des essences d'émotion pour raconter la vie d'un personnage. Et dans ce spectacle c'est d'autant plus une alchimie que nos rôles sont courts et il faut faire une vie sur 3-4 apparitions.

Transition aisée pour que vous évoquiez vos rôles dans ce spectacle.

Philippe Renon : Durant toutes les répétitions je n'ai jamais eu, grâce à Nicole, l'impression d'avoir un rôle secondaire. Mon travail est tout aussi intense que celui de s comédiens qui jouent les rôles principaux et qui sont toujours sur scène. Bien sûr la frustration vient du fait que nous avons peu de scènes à jouer mais c'est comme un bon gâteau quand il est fini. Il vaut mieux se dire"Ah merde il est terminé !" que dire "Il reste encore 500 grammes à avaler !". J'ai joué avec des gens où c'était très pesant.

Ma démarche personnelle fait que je veux vivre ma vie et c'est la raison pour laquelle je travaille dans un restaurant la journée et que je joue au théâtre le soir. C'est un choix et je ne me plains pas. Bien sûr si je pouvais vivre de ce métier je le ferais mais pas à n'importe quel prix. Je fais partie d'un système social. On ne voudrait plus parce qu'on est bien mais ce qui compte est la façon dont Nicole nous a fait travailler. Je ne viens pas au théâtre en dilettante uniquement pour jouer mes scènes. Au cours de la pièce, je reste en coulisses et j'aide aux changements de costumes. Mon père est venu pour la première fois sur ce spectacle.

Très pudiquement il ne m'a parlé que de la pièce qu'il a aimée et des personnage set non de moi. C'était très bien. Je lui ai dit que lui et maman avait raison de penser que comédien n'était pas un métier. C'est une passion ! C'est tout ! Je trouve cependant dommage que les gens ne prennent ce métier au sérieux qu'à partir d'un certain montant de cachet. Ce n'est pas parce que les grosses vedettes ne sont pas à l'affiche que le spectacle est mauvais.

Danceny se bat en duel en direct sur scène.

Philippe Renon : Oui, ce qui a été une autre aventure. Nous avons beaucoup répété avec un maître d'armes que connaissait Thierry Garet qui pratiquait déjà et qui a mis au point le duel. Nous répétons chaque soir pour éviter tout accident. Mais c'est du sport !

Pour vous la 1ère apparition sur scène se fait avec 2 rôles.

Isabelle Desalos : Oui. Le rôle d'Emilie est un peu particulier puisque je suis à moitié nue pour servir de pupitre à Valmont. C'est un rôle très pétillant qui m'oblige à sortir de moi et d'arrêter de réfléchir ce qui me fait du bien car je suis souvent trop cérébrale. Il y a donc la scène d'affriolage et puis une autre scène dans laquelle Emilie tend vers Merteuil. Emilie est un flash du monde qui donne l'atmosphère du monde environnant les personnages.

Philippe Renon : Emilie est pour moi la seule femme libérée de la pièce. C'est une courtisane qui gagne sa vie dans le monde sans en subir les contraintes. Elle s'en amuse.

Isabelle Desalos : Il y a de la tenue et à la fois du laisser-aller dans les mœurs. D'où l'intérêt du rôle. Pour le personnage d'Azolan, c'était un peu plus compliqué car on se demandait si je devais jouer le garçon ou non et que le public comprendrait ce qu'il voulait. De toute façon j'ai un corset sous la chemise et cela est visible. Donc j'essaie de construire un autre personnage en allant vers ce que je ne suis pas. Et c'est donc vraiment un double rôle. Et la brièveté de la scène n'empêche pas la construction d'un personnage. Parlons peut-être de vos projets.

Isabelle Desalos : Je travaille sur le cycle Montherlant au Théâtre du Nord-Ouest sur "La Reine morte" et je suis chargée de la mise en scène d’une petite pièce quasiment inconnue de Montherlant qui se présente sous la forme d’un mélange de textes, de poèmes en prose et de scénettes comme "Les Olympiques". Elle s’appelle "L’embroque", du terme embrocation, et a pour thème le sport. J’ai réalisé un montage avec des extraits des Olympiques et cela constitue un vrai spectacle avec 2 comédiens qui commencera mi-novembre. Je joue également en parallèle "Port Royal" mise en scène par Jean-Luc Jeener avec Audrey Sourdive qui est Cécile de Volanges dans "Les liaisons dangereuses".

Vous débutez dans ce métier et menez donc de front la comédie et la mise en scène.

Isabelle Desalos : Les deux m’intéressent tout autant et nourrissent différentes parties de ma personnalité. Par ailleurs, je pense qu’être comédien n’est pas nécessaire à la mise en scène mais je pense qu’être comédien n’est pas nécessaire à la mise en scène mais qu’au niveau de la transmission des directives il vaut mieux être acteur car cela se fait de manière plus fluide.

Philippe Renon : Un bon metteur en scène n’est pas forcément un bon directeur d’acteurs. On peut avoir de très bonnes idées et un petit problème de communication avec les comédiens.

Vous en avez fait les frais ?

Philippe Renon : Effectivement. Notamment quand on vous demande des choses presque contradictoires. Pour ma part, je ne suis pas metteur en scène et cela ne me tente pas. Peut être parce que je sais que je suis chieur et que j’emmerderai vite les gens. Avoir ou avoir été comédien pour un metteur en scène lui permet de prendre du recul par rapport aux indications qu’il donne aux comédiens.

Et les projets à plus long terme ?

Isabelle Desalos : Entre dans une école qui me permette d’ouvrir le champ des rencontres parce que ce métier c’est une pratique mais aussi du relationnel. Je suis des études universitaires en parallèle mais j’espère vraiment en faire mon métier sans avoir un travail alimentaire annexe.

Philippe Renon : L’idéal est de faire ce que l’on aime mais il y a peu d’élus malheureusement. Pour ma part, je n’ai pas fait d’école connu et le seul agent que j’ai rencontré l’a dit qu’avec mon physique banal et mon manque de personnalité il y avait peu de chances que je fasse quelque chose. L’école connue est une porte ouverte sur ce métier et il faut l’utiliser tout en étant vigilent car ces écoles formatent les comédiens. Je n’ai pas de projets (rires). Je vis le cadeau à fond. Le pied pour un comédien c’est quand même d’être choisi.

Etre désiré ?

Philippe Renon : Exactement. Quand c’est non on en prend plein la tête ! J’accepte et j’assume le choix d’avoir un travail alimentaire pour faire face aux dépenses incontournables et y faire face c’est aussi s’octroyer une certaine liberté. Je n’ai pas de projets sans doute parce que je ne sais pas me vendre mais je le sais. Ce rôle est le premier depuis 3 ans parce que j’ai eu d’autres priorités sociales. Mon but est de trouver un équilibre et mon équilibre entre la vie sociale et ma passion du théâtre. Cela me permet aussi de me payer le luxe de dire non à une proposition qui ne m’agrée pas.

Allez-vous au théâtre et quel spectateur êtes-vous ?

Philippe Renon : Bien sûr. Je vais au théâtre et au cinéma. Que peut-on donner aux autres si on s’en coupe ? La dernière pièce que j’ai vue était mauvaise malgré la publicité dont elle bénéfice. Et quand je vais au théâtre je n’y vais pas en tant que comédien. Je veux qu’on m’embarque dans un voyage. Cela étant si je m’ennuie je redeviens comédien et je focalise sur certains aspects du spectacle. Par ailleurs, je suis confronté à un dilemme car soit je travaille et je n’ai pas le temps d’aller au théâtre soit je ne travaille pas et je n’ai pas les moyens financiers d’y aller.

Isabelle Desalos : Je vais au théâtre autant que je peux, au cinéma aussi qui est riche en enseignement. J’ai également tendance à me laisser embarquer et je suis assez bonne spectatrice sauf quand je m’ennuie. Je laisse de côté l’aspect cérébral d’analyse et de réflexion sur le spectacle.

Philippe Renon : Un des cadeaux du théâtre est d’embarquer le public qui se fait son histoire ; Il ne faut pas croire que jouer par exemple "Les Liaisons dangereuses" a pour but de les faire comprendre Si ces pièces sont encore jouées c’est qu’elles ont été écrites par des auteurs qui avaient suffisamment de talent pour qu’il n’y ait rien d’autre à expliquer. Beaucoup de gens ont fait du mal au théâtre en laissant croire qu’il fallait un bac +25 pour comprendre Molière. Quand j’entends certaines personnes parler du théâtre j’ai plutôt envie de jouer "Hélène et les garçons" ! Ce que nous faisons est important mais ce n’est quand même pas des opérations à cœur ouvert ! Je n’ai pas de message à transmettre aux gens quand j’interprète un personnage.

Isabelle Desalos : Certes le comédien n’a pas à faire passer à tout prix une émotion ou une conviction personnelle mais c’est la première chose qui vient à l’esprit du public.

Philippe Renon : Parce qu’il a été victime pendant un certain temps d’un bourrage de crâne sur ce point.

Isabelle Desalos : Ce n’est pas au public d’être exigent mais aux comédiens d’être exigeants pour le public. Quant aux spectacles qui m’ont plu cette année il s’agit plutôt d’opéras qui est une discipline à laquelle j’essaie de m’ouvrir en ce moment. J’ai par exemple vu "Caligula" à l’Opéra Bastille un ballet théâtral magnifique. "Le lac des cygnes" également.

J’ai aussi commencé une ébauche de formation à la danse et au chant qui permet l’apprentissage de l’art de manière différente mais qui permet de découvrir que c’est la même chose, qu’il s’agit de disciplines qui nécessitent la même rigueur. Je pense qu’un comédien aujourd’hui ne doit pas se limiter au seul jeu.

Philippe Renon : Je suis tout à fait d'accord.

 

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Crédits photos : Thomy Keat (Plus de photos sur Taste of indie)


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

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